Découverte de 7 exoplanètes par le télescope belge Trappist :
la terre, la vie et l’homme sont-ils seuls dans l’univers ?

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La découverte de sept exoplanètes (hors système solaire) par un télescope belge nommé Trappist est l’occasion d’un vaste battage sur le thème : sommes-nous seuls dans l’univers ? Leurs caractéristiques « proches » de la terre peuvent-elles engendrer la vie et l’homme ? La charge philosophique du débat n’et pas neutre.
 
C’est la dernière histoire belge. Il revient au petit télescope Trappist (presque trappiste, l’une des variétés de bières belges les plus réputées), installé au Chili mais dirigé depuis la Belgique par une équipe d’amateurs de bière lourde, l’honneur d’avoir découvert sept exoplanètes à seulement 40 années lumières de chez nous. On parle de planètes « cousines » de la Terre pour relancer le débat sur la vie et l’homme. En se fondant sur leur taille (toutes ont un diamètre semblable, à 15 % près) et leur état : elles ne sont ni gazeuses, ni liquides, mais solides, rocheuses.
 

Hostiles à la vie et l’homme, les exoplanètes diffèrent de la Terre

 
Pourtant, d’autres caractéristiques les distinguent très nettement de la Terre : elles tournent vite (entre un jour et demie et vingt jours) autour de leur « soleil » (une naine rouge), quand la Terre en met 365, elles sont toutes proches dudit soleil (trente fois plus près que Mercure), et elles ne tournent pas sur elles même, présentant en permanence une face glacée à l’ombre et une face brûlante au soleil. Rien de très favorable à la vie.
 
Sans doute Michaël Gillon, qui dirige les observations de Trappist, affirme-t-il que ces exoplanètes seraient « habitables », potentiellement protégées par leur atmosphère, mais cela demeure de l’ordre de la conjecture, sinon de la simple affirmation.
 

Le télescope belge Trappist à la découverte de l’univers

 
Il faut savoir, pour décrypter l’engouement médiatique autour d’une découverte ordinaire (une partie des exoplanètes décrites par Trappist était connue depuis plusieurs mois), que Trappist fait partie d’un projet plus vaste, dénommé SPECULOOS (ah, l’humour belge !) dont l’objet déclaré est de détecter des planètes habitables. L’humanisme belge, cultivé à l’université libre de Bruxelles, a toujours en tête de convaincre le public que la vie n’est pas un don unique donné à la Terre. Tout est bon pour seriner que nous ne sommes peut-être pas seuls dans l’univers et que l’homme serait ainsi le fruit d’un hasard à répétition.
 

Pauline Mille