Un film sorti au Texas dénonce le projet de gouvernement mondial

Film Texas gouvernement mondial
Apocalypse, l’aube du Gouvernement mondial, titre du film.

 
Un nouveau film documentaire, intitulé Apocalypse : l’aube du Gouvernement mondial, est sur les écrans le 15 avril à Houston, au Texas. Avec, comme narrateur, Charlie Daniels, star de la musique Country qui d’entrée de jeu annonce la couleur : « Il y a quelque chose qui ne va pas et nous le savons tous. Je suis Charlie Daniels, et je suis ici pour vous le dire. » Il s’agit de dénoncer la longue descente, sur des décennies, de l’Amérique vers le satanisme, la tyrannie et le Gouvernement mondial. Les réalisateurs texans du film, Chuck et Anita Untersee, ont fait carrière en Californie avant de prendre leur retraite il y a dix ans, marqués par le drame du 11 septembre et ce qui s’en est suivi, notamment le Patriot Act (qui permet aux services de sécurité de détenir sans limite ni inculpation toute personne soupçonnée de projet terroriste, et de surveiller les particuliers et entreprises sans autorisation et sans les en avertir). Ils ne comprenaient plus la politique US, comme bien des Américains.
 

Au Texas, sortie d’un film sur la progression du mondialisme

 
Les Untersee ont alors entrepris de longues recherches qui les ont finalement amenés à réaliser ce film. Dans ce documentaire, les intervenants ont des parcours et carrières éclectiques (médecin, sheriff, écrivain…) et sont pour plusieurs d’entre eux très connus au Texas, chacun apportant sa propre expertise. Debra Medina, par exemple, brillante analyste politique, apporte sa crédibilité, tout comme les élus de l’Oklahoma Dan Fisher et Charles Key, ou encore G.E. Griffin, auteur de The Creature from Jekyll Island (livre de référence sur la Réserve fédérale).
 

Le projet de gouvernement mondial présenté sur les écrans

 
Sur quoi insiste, globalement, le film ? Sur le rôle joué par l’Eglise américaine dans l’établissement de la nation, avec le Black Robe Regiment, ces pasteurs d’influence qui comprirent que pour gagner la guerre de l’indépendance, il fallait s’en remettre à Dieu. Le film dénonce tour à tour les rôles tenus par l’ONU, les banques mondiales, le Bilderberg, les Rockefeller et les Rothschild, le Conseil des Relations extérieures (CFR), la Réserve fédérale, un média mainstream manipulé, le complexe militaro-industriel, l’omniprésence fédérale, l’immigration illégale, la corruption militaire et gouvernementale, etc. Sans oublier l’abdication de l’Eglise. Tout cela fait peut-être beaucoup pour un seul film, et c’est peut-être son défaut principal : une personne non sensibilisée à ces thèmes risquerait de décrocher. De même que le rapprochement fait avec le thème biblique de l’Apocalypse n’était-il peut-être pas nécessaire, d’autant que l’Apocalypse fait l’objet d’interprétations diverses.
 
Cela étant dit, il s’agit selon The New American d’un film sérieux et utile, pour comprendre bien des aspects non négligeables de la politique en Amérique. Présentant la chute de l’Amérique comme un fait quasi certain, il participe par son existence à une prise de conscience nécessaire et salutaire.
 
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