La Fondation Clinton, la Fédération internationale du Planning familial et de l’avortement

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Volontiers accusée, pendant la campagne Présidentielle en cours aux Etats-Unis de servir d’outil à blanchiment d’argent, la Fondation Clinton est aussi un formidable outil de promotion de la culture de mort. On ne le sait pas assez : la fondation caritative et écologiste créée par Bill Clinton à l’issue de son mandat comme président des États-Unis est en partenariat avec la Fédération internationale du Planning familial (IPPF) et travaille avec elle pour promouvoir l’avortement dans les pays du tiers-monde.
 
Cette fondation a bien du sang sur les mains, étant donné que l’International Planned Parenthood Federation est le plus grand promoteur et pourvoyeur de moyens d’avortement au monde, particulièrement actif dans le domaine de la lutte pour la légalisation universelle de ce qu’elle appelle un « droit des femmes ».
 

Complicité entre la Fondation Clinton et le Planning familial

 
La fondation Clinton emploie directement une praticienne de l’avortement qui travaille également avec Planned Parenthood. Nicola Moore est une « avorteuse volante », qui parcourt le monde pour mettre fin à des grossesses là où personne ne veut le faire, gardant jalousement son anonymat – elle opère avec un masque comique des Stooges. Elle est actuellement au service de la Clinton Health Access Initiative, fondée en 2002 par Bill Clinton en vue de combattre le sida à l’échelle globale.
 
Depuis lors, CHAI a étendu le champ de son action et a notamment lancé un partenariat avec le Planning familial afin de diffuser la contraception dans les pays du tiers-monde, spécialement en Afrique et en Amérique latine, mais aussi pour assurer « l’accès des jeunes aux soins de santé sexuelle et reproductive », euphémisme généralement utilisé par les partisans du droit à l’avortement pour désigner celui-ci.
 
Nicola Moore, qui se qualifie elle-même d’« abortionista », est aujourd’hui « conseillère clinique pour la santé des femmes » à la Clinton Health Access Initiative. Pour Troy Newman, président de l’association américaine pro-vie Operation Rescue (opération sauvetage), ce n’est pas une surprise de voir la fondation Clinton chercher ainsi à répandre son « évangile de l’avortement » dans le monde entier. « Franchement, alors que le marché de l’avortement ne cesse de se rétrécir aux Etats-Unis, la survie de Planned Parenthood en tant qu’organisation pourrait bien dépendre de son expansion à l’étranger où se trouvent de nouvelles populations de femmes vulnérables à exploiter », explique-t-il.
 

Fédération internationale du Planning familial, plus gros pourvoyeur mondial d’avortements

 
Si Hillary Clinton gagne l’élection présidentielle américaine, ce sera une excellente nouvelle pour le Planning familial qui peut s’attendre à de beaux bénéfices du fait de ce partenariat.
 
« Le président Obama a été le président le plus extrême de l’histoire en matière d’avortement, mais une administration Hillary Clinton irait bien au-delà. Les petits arrangements entre Clinton et Planned Parenthood devraient être l’appel du clairon poussant les militants pro-vie à s’opposer fortement à sa tentative de prendre la Maison-Blanche. Si elle est élue, il n’y a pas de doute qu’elle renversera les avancées pro-vie enregistrées ces dernières années pour étendre l’avortement dans le monde entier », avertit Troy Newman.
 
Du point de vue du respect de la vie et des « points non négociables », Hillary Clinton est 100 % inacceptable.
 

Anne Dolhein