La conférence sociale grogne. Les syndicats se plaignent du pacte de responsabilité de François Hollande, le peuple ne l’a pas élu pour cela. Mais le président n’avait pas de marge de manœuvre : il applique la politique définie par les instances qui comptent, de l’ONU au Siècle en passant par la maçonnerie, le Bilderberg et Bruxelles. Avec une constance digne d’éloge.
Depuis plusieurs semaines, François Hollande ne cesse de monter dans les sondages. S’il continue, près d’un Français sur quatre sera bientôt satisfait de lui. Mais comme il est modeste il ne s’en soucie pas.
Pas plus que de la courbe du chômage qui continue à grimper, de la dette qui augmente, du pouvoir d’achat qui descend.
Pas plus que des djihadistes de Lille, Marseille ou Joinville le Pont qui partent faire leur devoir en Syrie, après qu’il a bruyamment encouragé la rébellion syrienne.
Pas plus que de Valérie, Ségolène ou Julie qui défraient la chronique, se crêpent au besoin de chignon ou donnent de lui, avec son casque de scooter, l’image du chef d’Etat le plus lamentable du monde.
Il se moque éperdument, aussi, que Christiane Taubira ait mis la France à feu et à sang en provoquant les grandes manifestations contre le pseudo-mariage gay et en les réprimant brutalement. Et que la GPA, la réforme pénale, l’euthanasie divisent les Français et préparent la rupture de notre société.
François Hollande se fiche qu’on le considère comme le pire président du siècle, il se fiche de décevoir ceux qui l’ont élu. Il a sa conscience pour lui, et la certitude d’avoir accompli son devoir. Son devoir est de faire le lit, patiemment, contre vents et marées, de la gouvernance globale.
François Hollande président : tous les moyens lui sont bons
Le Panda géant né au zoo de Tai Peh fête son premier anniversaire, et notre mini Bibendum a clos sa deuxième année à l’Elysée, mais tous deux ont la même fonction, amuser le populo pendant que des choses graves se passent.
En Chine, l’expansion de la république populaire qui n’en finit pas de croître et menace de manger ses voisins, Taiwan en premier.
A Paris, le président qui accélère la disparition de la France tout en la masquant par ses pitreries. A peine élu, il se faisait saucer sur les Champs Elysées, et remarquer par ses cravates de travers, sa montre à l’envers. Depuis, il a clownisé la fonction présidentielle de toutes les manières possibles.
A la fin du dix-neuvième siècle, les républicains opportunistes ne voulaient rien faire en matière économique et sociale : ils ont tout misé sur l’abaissement de l’armée et de l’Eglise, sous le nom de laïcité. Aujourd’hui, les socialistes acquis au mondialisme ne veulent rien faire en matière économique et sociale, ils misent tout sur les réformes dites sociétales. François Hollande ruine en même temps la France, sa puissance et la morale traditionnelle : telle est la mission qu’il a reçue et il la remplit avec talent.
Il est glorieusement impopulaire et a reçu deux élections de suite des gifles mémorables : aussitôt, choisissant Valls à l’intérieur et Juncker à l’Europe, il signifie hautement ne tenir aucun compte du vote. Comment mieux dévaloriser la volonté des peuples ? Comment mieux nier la nation et proclamer le primat de l’idéologie mondiale ? En prime, il nous a fait le commentaire de la coupe du monde de football avec une compétence digne de Néron déclamant des poèmes. C’est classique mais ça marche toujours. Quand le pain devient cher, on amuse le peuple avec des jeux. Panda premier est décidément le meilleur des présidents dans les meilleur des mondialismes possibles.