Le 15 septembre, Barack Obama a signé un décret présidentiel pour obliger les agences fédérales à utiliser les sciences comportementales afin de changer la vision du monde des Américains sur de très nombreux sujets. Pour leur bien, évidemment. Mieux : c’est en exécution d’une recommandation de l’ONU.
En février 2014, l’Organisation des Nations unies publiait un rapport de l’architecte John Podesta, membre radical de l’administration Obama, qui préconisait de changer notre « vision du monde profondément et radicalement » afin qu’un « agenda de développement universel » de l’ONU puisse guider la terre entière. Le rapport préconisait de modifier cette vision sur tous les sujets possibles : activités humaines, économiques, écologiques, sociales… Un projet parfaitement totalitaire déguisé en moyen de lutte contre l’extrême pauvreté.
En février 2014, l’ONU publiait un rapport préconisant l’usage des sciences comportementales
On aurait pu rire d’une telle annonce si le rapport n’avait pas été commandé par le Secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon… Parmi les signataires, on retrouve notamment David Cameron. Les premières applications concrètes étaient prévues pour cette année.
Aux Etats-Unis, c’est chose faite. Le 15 septembre, Barack Obama a signé un décret présidentiel – sans avis du Congrès donc – pour appeler les agences fédérales et les départements d’Etat à développer des techniques de « sciences comportementales » pour agir sur le peuple américain.
Officiellement, le projet se fait pour son bien, puisqu’il est supposé aider davantage d’Américains à avoir accès aux aides publiques, à aller se faire vacciner, à trouver de meilleurs emplois, à avoir un meilleur accès à l’éducation, à donner plus d’informations sur eux-mêmes au gouvernement fédéral et à accélérer la transition vers ce qu’Obama appelle une « économie à faible émission de carbone ».
Obama veut utiliser les sciences comportementales pour changer la vision du monde des Américains
Pour mettre en place ce nouveau programme totalitaire, Barack Obama a choisi l’un des mondialistes les plus radicaux de son entourage, John Holdren.
Dans un livre publié en 1977, ce dernier militait en faveur de l’introduction de substances stérilisantes dans la nourriture et eau à travers le monde, ainsi que la création d’un « régime planétaire » servi par force armée mondiale afin de contrôler les ressources et les populations. Il se faisait également l’avocat du système d’avortement obligatoire et de stérilisations forcées de la Chine communiste pour lutter contre la surpopulation. Aujourd’hui, c’est lui qui a la charge de modifier les esprits des Américains pour changer « profondément » la société.
Les Etats-Unis ont, en l’occurrence, un peu de retard sur le programme.
C’est en juillet dernier qu’un document secret était mis au jour en Grande-Bretagne, révélant que le gouvernement britannique paie des trolls sur les réseaux sociaux. Le document précisait que ces derniers sont chargés d’utiliser la « science comportementale » au service d’une propagande manipulatrice visant à lutter contre une « radicalisation » non définie, contester les critiques faites au gouvernement en Grande-Bretagne comme à l’étranger, et cibler les « extrémistes ».
Il s’agit d’une tentative de manipulation des foules très officielle puisqu’elle se fait dans le cadre du Joint Threat Research Intelligence Group (JTRIG), un programme britannique de lutte contre la radicalisation et l’extrémisme, qui travaille en étroite collaboration avec tous les services gouvernementaux du pays, mais également avec la NSA.
Un récent document révèle l’usage des sciences comportementales par le gouvernement britannique
Le document révélait également que le gouvernement britannique cherche à toujours mieux utiliser « la science comportementale » pour améliorer ses capacités de propagande, ou plus exactement pour améliorer ses techniques de manipulation. Entre autres objectifs, cette armée de « trolls » informatiques a donc le devoir de promouvoir « l’obéissance » et « la conformité » pour contrer les activistes que les autorités britanniques décrivent dans leur document comme « radicaux » ou « extrémistes ».
Prenons garde de ne pas balayer les rapports de l’ONU d’un revers de la main, si fantaisistes puissent-ils paraître.