Selon l’ONU, il faut accroître la régularisation des migrants

ONU Accroître Régularisation Migrants
Felipe Gonzalez Morales,
rapporteur spécial sur les droits de l’homme des migrants


Comme si la politique de migrations pratiquée par l’Europe n’avait amené suffisamment de désordres, de misère et d’insécurité, voilà que le rapporteur spécial de l’ONU sur le droit des migrants au Conseil des droits de l’homme demande qu’on intensifie et qu’on élargisse les possibilités de régularisation des clandestins, de manière à accroître encore l’invasion. Une politique criminelle mais parfaitement assumée et planifiée.

 

L’ONU mater et magistra en matière de migrants

Le juriste international Felipe Gonzalez Morales est l’expert reconnu et influent de l’ONU sur la question des migrants. Il vient de faire la déclaration suivante : « Les Etats doivent offrir des possibilités de résidence permanente, de citoyenneté et de participation significative des migrants dans les sociétés d’accueil ». Il craint que laisser « un pouvoir discrétionnaire aux Etats » qui prétendent assurer leur sécurité ne conduise à l’arbitraire et au viol des « droits de l’homme des migrants ». Et tout cela, selon lui, parce que la migration irrégulière est souvent la conséquence de « voies régulières limitées ». D’où la nécessité de les élargir : si tout migrant jouit d’une régularisation au moment où il pose le pied dans le pays d’accueil, il n’y a plus de problème !

 

Une vision folle du clandestin et de sa régularisation

L’expert de l’ONU a d’ailleurs une vision très particulière de la réalité : « La majorité des migrants du monde arrivent dans les pays de destination par des voies régulières et deviennent irréguliers à un stade ultérieur, en raison de procédures de migration peu claires ou trop bureaucratiques, de discriminations ou d’obstacles pratiques. » Personne ne lui a donc communiqué les rapports de la police aux frontières ni les statistiques de Frontex ?

 

L’ONU veut accroître la fragilité de l’Europe

C’est pourquoi « les processus de régularisation doivent s’accompagner de politiques anti-discriminatoires afin de garantir la pleine jouissance des droits de l’homme par les migrants », a dit M. González Morales, exhortant les gouvernements à « mettre fin à la criminalisation des migrants en situation irrégulière, à promouvoir la solidarité, à changer le discours sur la migration et à lutter contre la xénophobie, le racisme et la discrimination ». La langue de bois de l’ONU est une politique de fer : elle entend accroître la dépendance de l’Europe aux ukazes qui organisent l’invasion.

 

Pauline Mille