Du prétendu antiracisme à l’idéologie totalitaire. Le terrorisme intellectuel existe bien en France. Entretien avec Maître Jérôme Triomphe


 

Avec Armel Joubert des Ouches

 
Mardi 13 mars 2017, Me Jérôme Triomphe, avocat au barreau de Paris, était l’invité de l’association « Mémoire du futur » à Rennes. Devant plus de 150 personnes, il a donné une conférence sur le thème « Du prétendu antiracisme à l’idéologie totalitaire ». S’il existe une sorte d’urgence à évoquer ce thème, c’est en raison de l’actualité et notamment la condamnation, en décembre dernier, des Identitaires qui, à Poitiers, avaient occupé le chantier d’une mosquée avant d’étendre leur banderole au sommet d’un bâtiment. Damien Rieu était porte-parole de Génération Identitaires. Directeur de la communication à la mairie de Beaucaire, il a été, comme cinq autres militants, condamné à un an de prison avec sursis et 40 000 euros d’amende.
 

Le terrorisme intellectuel et la loi Gayssot-Rocard

 
Le 13 juillet 1990, la loi dite loi Gayssot, du nom de son initiateur, Jean-Claude Gayssot, député communiste, tend à réprimer tout acte raciste, antisémite ou xénophobe. Pour Maître Jérôme Triomphe, « Cette loi a été écrite dans un but précis : celui de protéger des prétendues minorités. Mais la majorité visible n’est aujourd’hui plus protégée de rien ! On le voit dans les différentes décisions judiciaires que nous avons à subir. Il y a une discrimination à la fois médiatique et judiciaire parce que ce qui est valable pour les minorités ne l’est pas pour la majorité ».
 

L’antiracisme, une idéologie totalitaire

 
« Quand Jean-Paul Agon, Président de l’Oréal, dit que à CV égal, il privilégiera toujours celui de Mohamed à celui de François », (Dans une interview accordée au journal Le Monde le 12 juillet 2007, ce dernier avait notamment déclaré « L’Oréal fait de la discrimination positive et l’assume (…) aujourd’hui, lorsque nous rencontrons un candidat qui a un prénom d’origine étrangère, il a plus de chance d’être recruté que celui qui porte un prénom français de souche »), il s’agit d’une discrimination qui tombe sous le coup de la loi, mais le tribunal, la cour d’appel et la cour de cassation ont considéré que cela ne tombait pas sous le coup de la loi parce que cela visait à établir une discrimination positive. Ces lois ont été faites à sens unique, nous le voyons bien !
 

Les chrétiens sont présumés être racistes…

 
Maître Jérôme Triomphe estime qu’il existe un nihilisme totalitaire parce qu’il consiste à interdire de facto, par le triple jeu de la loi des suspects, du terrorisme intellectuel et de la culpabilisation, la défense de notre identité, de nos fidélités, quelles soient charnelles ou spirituelles ! Si vous voulez défendre votre culture, vos traditions, vous êtes traités de raciste !
 

« Nique la France »… et des motifs d’espérances

 
Le 7 avril 2010, la maison dite Darna Edition éditait un ouvrage intitulé « Nique la France ». Un ouvrage composé de textes et de 95 photographies représentant des personnes diverses faisant « un doigt d’honneur ». Moins d’un an plus tard, l’Agrif portait plainte avec constitution de partie civile. « Avec l’Agrif depuis 8 ans, explique Maître Triomphe, nous avons porté à bout de bras ce dossier contre « Nique la France ». Nous avons été débouté par le Tribunal et par la cour d’appel qui nous expliquait que la race blanche n’existait pas ! »
 
Retour de balancier. Finalement, le 28 février 2017, la cour de cassation cassait le jugement de la cour d’appel de Paris.