La Banque mondiale et le FMI réclament une « taxe carbone »… pour redistribuer les richesses

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Le carbone est la meilleure excuse qu’aient trouvée les Nations unies pour réclamer des sommes colossales et confisquer le pouvoir mondial lors du prochain sommet sur le climat qui se tiendra en décembre à Paris, et la Banque mondiale et le FMI encouragent à mettre l’idée en pratique. Mais il devient de plus en plus acceptable en haut lieu de parler de l’objectif réel, qui est la redistribution mondiale des richesses, en d’autres termes le socialisme mondial.
 
Plus la COP21 approche, plus la propagande s’intensifie. La dernière idée en date, proposée par le président de la Banque mondiale Jim Yong Kim et la directrice du FMI Christine Lagarde consiste à convaincre les peuples et les gouvernements du bien-fondé d’une taxe et de nouveaux pouvoirs pour l’ONU.
 
Intitulée « Vers une tarification de la pollution au carbone », leur tribune commune préconise la mise en place d’une taxe carbone. Pour Christine Lagarde, c’est le « bon moment ».
 
« Dans seulement six semaines, les dirigeants de la planète se réuniront à Paris pour négocier un nouvel accord mondial autour des changements climatiques », écrivent Christine Lagarde et Jim Yong Kim. « A ce jour, 150 pays ont présenté un programme détaillé exposant la manière dont ils veulent  orienter leur économie sur une trajectoire plus viable et moins émettrice de CO2. Ces différents programmes représentent la première génération des investissements qu’il faudra entreprendre pour bâtir un avenir compétitif, exempt des niveaux inquiétants d’émissions de dioxyde de carbone qui alimentent actuellement le réchauffement climatique », poursuivent-ils.
 

Le directeur de la Banque mondiale et la directrice du FMI réclament une taxe carbone

 
« La transition vers un avenir plus écologique exigera à la fois l’action des gouvernements et la mise en œuvre de mécanismes d’incitation adaptés auprès du secteur privé. Aspect central de la démarche, il s’agira d’élaborer une solide politique publique consistant à faire payer la pollution au CO2 », expliquent-ils. Les deux responsables veulent des prix « suffisamment élevés » pour que les objectifs environnementaux soient respectés. Traduction : ils fixeront des taxes si élevées qu’il sera impossible d’utiliser les hydrocarbures et qu’il faudra se tourner vers les inefficaces énergies « vertes ».
 
Lagarde et Kim se cachent derrières de belles intentions écologiques, mais certains de leurs confrères ont avoué le but réel de cette politique « environnementale ». Ils ont reconnu que leur but n’était absolument pas l’environnement mais la redistribution des richesses. L’objectif ne repose donc pas sur des données scientifiques mais sur des ambitions politiques : il est à ce titre largement contestable.
 
L’aveu ne vient pas des plus petits : c’est par exemple celui d’Ottmar Edenhofer. De 2008 à 2015, il était le co-président d’une antenne du groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), il est aujourd’hui le directeur de l’Institut Potsdam spécialisé dans la recherche sur l’impact climatique en Allemagne. Pour lui, « cela n’a presque plus rien à voir avec la politique environnementale (…) Nous redistribuons de facto les richesses du monde par le biais de la politique climatique. »
 

La lutte contre le réchauffement climatique vise en réalité la redistribution des richesses

 
En résumé, la responsabilité humaine dans le réchauffement climatique n’est qu’un outil politique et non une vérité scientifique.
 
Cela correspond bien à ce que dénoncent des dizaines de scientifiques.
 
Même aveu de la part du physicien allemand Hans Joachim Schellnhuber, expert qui s’exprime au nom de l’ONU, conseiller scientifique pour l’Union européenne, le gouvernement allemand et la Banque mondiale – et l’un des rédacteurs de Laudato si’. Dans un entretien accordé à Der Spiegel, Schellnhuber reconnaît que c’est la politique et non la science qui dicte son ordre du jour.
 
« Deux degrés n’est pas une limite magique, c’est clairement un but politique », explique-t-il notamment.
 
Dans quelques semaines, les grands de ce monde adopteront sans doute de nouvelles réglementations qui conduiront le contribuable à payer toujours plus et accroîtront vertigineusement le pouvoir de l’ONU… But recherché.
 

Béatrice Romée