La tromperie de l’idéologie LGBT mise au jour : quelle sera la riposte?

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LifeSiteNews publie une analyse de REAL Women, le groupe nord-américain de femmes anti-féministes, sur l’effondrement de l’idéologie du genre confrontée aux faits. La tromperie LGBT repose sur des « valeurs » affirmées par « un groupe petit mais puissant d’universitaires, soutenu par la grande presse et des activistes homosexuels », affirme l’article qui les accuse « d’essayer d’imposer des mythes étranges et des idées qui n’ont aucun fondement scientifique ». A mesure que le mensonge est mis au jour, le lobby LGBT se fait plus méchant. Quelle sera sa riposte ?
 
Parmi les mythes énumérés par REAL Women of Canada, se trouve l’idée selon laquelle les homosexuels sont « nés comme ça » et n’ont absolument aucune possibilité de changer, raison pour laquelle il faudrait les accepter tels qu’ils sont. Les droits transgenre n’en sont qu’un dérivé : ceux qui estiment appartenir un autre genre que celui de leur naissance devraient aussi être acceptés comme tels.
 
« Nos concitoyens sont supposés devoir mettre leur intelligence et leur bon sens en sourdine, pour s’incliner respectueusement et collectivement devant ces opinions « expertes ». Ces opinions, cependant, sont des balivernes absolues », soulignent les auteurs.
 

Deux études révèlent la tromperie de l’idéologie LGBT

 
« Nous savons d’instinct qu’elles ne sont pas authentiques, ni dignes de notre adhésion. Cependant, les faiseurs de mythe tentent de nous imposer leurs absurdités par le bras armé de la loi, affirmant qu’il est « discriminatoire » de refuser d’accepter ces mythes comme vrais. Les juridictions qui ne se soumettent pas à leur diktat sont l’objet de punitions économiques, les parents se voient interdire de protéger leurs enfants des monstrueuses « lois toilettes » permettant aux hommes d’utiliser les douches et les vestiaires des filles. C’est une fraude fondée sur une propagande qui n’a aucune légitimité scientifique. »
 
Le texte rappelle en effet que deux « bombes » ont explosé récemment, réduisant en miettes ces mythes. La première fut celle constituée par l’étude publiée le 23 août dernier par le journal scientifique The Journal – The New Atlantis. Deux universitaires de renom, le Dr Lawrence Mayer, expert en psychiatrie et en statistiques, et le Dr Paul McHugh, y notaient d’emblée que la communauté LGBT est affectée de manière disproportionnée par des problèmes de santé mentale par rapport à la population dans son ensemble et qu’ils sont opposés à la « discrimination » à l’égard des personnes et de la communauté LGBT. Mais les faits suivant sont établis, après étude de centaines d’articles scientifiques sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre, affirment-ils :
 

Les mythes de l’idéologie LGBT

 
• La croyance selon laquelle l’orientation sexuelle est innée, et constitue une caractéristique humaine fixée par la biologie – le fait que les hommes seraient « nés comme ça » – n’est validée par aucune preuve scientifique.
 

• La croyance selon laquelle l’identité de genre est une caractéristique humaine fixe et innée, indépendante du sexe biologique – de telle sorte qu’une personne pourrait être « un homme prisonnier d’un corps de femme » ou « une femme prisonnière un corps d’homme » – n’est validée par aucune preuve scientifique.
 
• Seule une minorité d’enfants qui expriment des pensées ou ont des comportements atypiques par rapport à leur genre continueront de le faire à l’adolescence ou à l’âge adulte. Il n’existe aucune preuve selon laquelle de tels enfants devraient être encouragés à devenir transgenres, sans même parler de leur faire subir des traitements hormonaux ou chirurgicaux.
 
• Les personnes non hétérosexuelles et transgenres présentent un taux de problèmes mentaux (anxiété, dépression, suicide) ainsi que les problèmes comportementaux et sociaux (toxicomanie, violences sur partenaires) plus élevés que celui de la population en général. La discrimination seule ne rend pas compte de la disparité en son ensemble.
 
La deuxième bombe décrite par l’article concerne les recherches de l’activiste lesbienne, le Dr Lisa Diamond, de l’American Psychological Association (APA), qui vient de reconnaître que l’orientation sexuelle est « fluide » et susceptible de changer. Ce faisant, elle a confirmé que l’idée selon laquelle « les homosexuels ne peuvent pas changer » est aujourd’hui une théorie dans l’impasse. La recherche, a-t-elle assuré lors d’une conférence à Cornell University, a aujourd’hui établi que « l’orientation sexuelle, y compris l’attraction, le comportement et l’identité perçue, est fluide à la fois pour les adolescents et pour les adultes des deux genres », résume REAL Women.
 

La riposte des militants du genre : contrer l’idéologie, c’est « discriminer »

 
Et pourtant, des lois de divers Etats des Etats-Unis ainsi que de l’Ontario interdisent la « thérapie réparatrice » qui cherche à venir en aide aux patients aux prises avec une attraction homosexuelle dont ils ne veulent pas. Ces lois sont fondées sur l’immutabilité de l’orientation sexuelle, dont la science vient pourtant de confirmer qu’il s’agit d’un mythe.
 
« La seule chose que la science nous dit réellement, c’est que nous naissons homme ou femme », observe l’article. Tout le reste n’est qu’inanité.
 
Il va de soi que les grands médias n’ont pas donné un grand retentissement à ces études. Mais la panique gagne les groupements LGBT. Le groupe homosexualiste Human Rights Campaign s’est fendue d’une attaque frontale contre New Atlantis, accusant les auteurs de l’étude, Mayer et McHugh, de faire de l’activisme anti-LGBTQ pour « marginaliser » les gens à travers des « déclarations trompeuses » et des « interprétations tendancieuses ». La réponse n’a pas tardé ; l’équipe éditoriale de New Atlantis a tôt fait de démontrer que la plupart des accusations du HRC étaient fondée sur des « distorsions » du texte initial.
 
REAL Women Canada s’attend à la publication prochaine, « sans doute l’an prochain » de nouvelles études contestant les faits cités plus haut et jouissant pour le coup d’une large couverture médiatique, alors que le but n’en sera pas de connaître la vérité mais d’établir des assertions prédéterminées, quitte à avoir recours à une méthodologie erronée. Cela ne se passe-t-il pas toujours ainsi ?
 

Anne Dolhein