Né dans une famille païenne entre 1774 et 1787 à Mai Vinh, dans la province de Thua Thien, au Vietnam, il perdit son père très jeune et fut élevé par sa mère, puis envoyé par celle-ci auprès d’une famille catholique pour aider aux tâches quotidiennes. Emerveillé par le catholicisme, il demanda à sa mère à l’âge de 12 ans l’autorisation de suivre le catéchisme et d’être baptisé, qui lui fut accordée.
Par la suite, il fit un bref passage au séminaire avant de se marier et d’avoir 12 enfants. Médecin, il acquit une solide réputation, attirant une patientèle nombreuse et aidant les plus démunis. Sa foi rayonnait dans toute sa vie ; il prenait toujours la défense des plus faibles et usait des ressources dont il n’avait pas absolument besoin pour financer des œuvres caritatives ou participer à la construction d’églises.
En 1826, alors que commençait une violente répression contre les chrétiens, il demeura un fidèle témoin de sa foi. Puis, à partir de 1833 et de la signature d’un édit de persécution par l’empereur Minh Mang, il n’hésita pas à héberger chez lui des prêtres, faisant en sorte de leur trouver rapidement un refuge plus sûr.
Simon Hoa fut arrêté le 13 avril 1840 alors qu’il accompagnait un évêque. Emprisonné et transféré à Hué, il mit à profit sa médecine pour soulager ses compagnons, en leur enjoignant aussi de rester fidèles à leur foi. Violemment torturé, il refusa d’abjurer où de livrer des informations sur les missionnaires. Finalement condamné à mort, il fut décapité le 12 décembre 1840. Léon XIII le béatifia le 27 mai 1900, et Jean-Paul II le canonisa le 19 juin 1988.











