Issue d’une famille noble (son père devint vice-roi de Naples), elle naquit à Gênes vers l’an 1447. Très pieuse dès l’enfance, elle fit part à son confesseur dès l’âge de 13 ans de sa volonté de devenir religieuse. Elle fut toutefois refusée au couvent en raison de son jeune âge.
En 1463, peu après la mort de son père, elle fut mariée selon le souhait de ses parents à un noble génois, Giuliano Adorno, qui se révéla dépensier, infidèle et violent. De cette union, aucun enfant ne naquit. Elle chercha alors des consolations dans le monde.
Après dix ans de mariage, le 22 mars 1473, elle connut une expérience mystique lors d’une confession et se convertit. Elle commença d’avoir une intense vie de prière, et se mit à assister à la messe et à communier presque quotidiennement. Elle se consacra aussi au service des malades.
Plus tard, son mari se convertit aussi et la rejoignit au Pammatone, grand hôpital de Gênes où ils s’installèrent pour être au service des malades. Après la mort de celui-ci en 1497, elle se mit sous la direction spirituelle d’un prêtre et rédigea deux œuvres spirituelles, les Dialogues entre l’âme et le corps et le Traité du purgatoire.
Epuisée par une vie offerte, Catherine mourut à Gênes, après plusieurs jours d’agonie ponctués de visions mystiques, le 15 septembre 1510. Elle fut canonisée par Clément XII le 16 juin 1737.