Réchauffement climatique ? Les températures terrestres globales ont chuté d’un degré Celsius depuis le milieu de 2016

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Silence radio. La chute importante, et même brutale, des températures terrestres depuis le milieu de l’année 2016, n’est pas à la une des journaux. Alors que tous reprennent en chœur des gros titres sur « l’année la plus chaude depuis qu’on mesure la température de la Terre », cet événement de taille semble devoir passer inaperçu. Et ce malgré les précautions oratoires des alarmistes climatiques qui ne parlent plus guère de « réchauffement climatique », préférant le terme de « changement climatique » pour s’éviter des railleries quand on gèle en décembre. Le nouveau terme permet d’annoncer quand même des catastrophes sans précédent lorsque les eaux des océans monteront « par la faute de l’homme »… Pourtant, une chute d’un degré Celsius en moins de six mois, c’est assez spectaculaire pour qu’on en parle. Non ?
 
Mais qu’on en parle ou non, cette chute d’1 °C se trouve être la plus importante et la plus rapide jamais constatée depuis qu’on prend la mesure de la température terrestre.
 

La Niña fait chuter les températures terrestres globales en 2016

 
Elle est d’ailleurs tout à fait explicable. Il s’agit du phénomène météorologique classique de La Niña faisant suite à un El Niño d’une rare intensité. Mais la mettre en évidence, ce serait du même coup souligner que le réchauffement peut être lui aussi le résultat de variations cycliques et classiques…
 
David Rose, journaliste de premier plan au Royaume-Uni et climatosceptique, explique :
 
« Les grands El Niño ont toujours une très forte répercussion sur le temps du monde entier, provoquant des températures plus hautes que la normale sur des zones immenses. El Niño de 2015–2016 a probablement été le plus fort d’entre eux depuis qu’on prend des mesures précises des températures, avec une température de l’eau de 3 °C de plus que la normale. Il a maintenant été remplacé par un phénomène La Niña, qu’accompagne un refroidissement inhabituel des eaux dans la même zone du Pacifique. Celui-ci a également une répercussion mondiale, poussant les températures à la baisse plutôt qu’à la hausse.
 
« Les mesures terrestres par satellite réagissent rapidement aussi bien à El Niño qu’à La Niña. Les températures au-dessus de la mer suivent également, mais moins vite, parce que la mer retient la chaleur plus longtemps.
 
« Cela signifie qu’à certaines aunes, l’année 2016 sera déclarée aussi chaude que 2015 ou même un peu plus chaude – parce qu’El Niño n’a disparu que vers le milieu de l’année. Mais il est presque certain que l’an prochain, on mesurera également d’importantes chutes de température au-dessus des océans ; même chose pour les thermomètres des stations météorologiques sur la surface de la planète, exactement comme cela s’est produit à la fin du dernier très fort El Niño en 1998. Si c’est le cas, certains experts vont devoir ravaler leurs paroles. »
 

Le réchauffement climatique contredit par la chute des températures terrestres

 
Voilà qui confirme les déclarations d’un autre climatosceptique, David Whitehouse, qui se demandait début novembre dans la revue Global Warming Policy Foundation quel serait l’impact d’El Niño sur une année qui s’annonce chaude, 2016 : « On peut arguer que sans El Niño, 2014-2016 n’auraient pas été des années de chaleur record. »
 
Les mois à venir vont permettre de le vérifier. Pour l’heure, il suffit de constater que les changements du temps qu’il fait sont en quelque sorte normaux, et ne relèvent pas d’un changement climatique à part entière, et encore moins d’un changement climatique induit par l’activité humaine.
 

Anne Dolhein