Ça y est ! Copernicus, cette agence de l’Union européenne qui suit le réchauffement du climat nous annonce cette année encore que l’année (qui n’est pas encore finie) est l’année la plus chaude de l’histoire. Ils avaient déjà fait le coup en 2023. Et cette fois, non seulement il n’a jamais fait si chaud sur terre depuis 125.000 ans, mais nous avons passé la « ligne rouge » du 1,5 degré C en plus par rapport à « l’ère pré-industrielle ». Tout cela est « virtuellement certain » selon Copernicus. Mais, comme le rappelle le climatologue américain H. Sterling Burnett, Copernicus, qui s’est déjà trompé, ne se fonde pas sur des températures mesurées mais sur le résultat de modèles. Et d’ajouter : « Nous n’avons pas de mesures de température pour la plus grande part de l’histoire de l’humanité, encore moins pour l’histoire de la terre, mais les données dont nous disposons suggèrent fortement que les températures ont été plus hautes durant de longues périodes de l’Holocène qu’elles ne le sont aujourd’hui – et ces périodes correspondent à des civilisations florissantes, des temps propices à la production de nourriture pour les humains, leur productivité, leur santé, les explorations. » Le bruit fait autour des « années les plus chaudes » n’est qu’une campagne de propagande alarmiste sans fondement scientifique. D’une part, les données dont dispose Copernicus ne remontent pas au-delà de 1940, de son propre aveu. Et puis, la « réanalyse » des données sur laquelle Copernicus se fonde dépend entièrement de ses modèles et des paramètres dont il les nourrit.