Il naquit probablement dans les toutes premières années du Ier siècle. Parent de saint Pierre, il fut très proche de cet apôtre, qui le considérait comme « Marc, mon fils » (1P, V, 13). Compagnon de saint Paul, il rejoignit ensuite saint Pierre à Rome, où il rédigea son évangile, se faisant en grande partie l’interprète du premier pape.
Un temps rejeté par saint Paul, qu’il avait refusé de suivre vers l’Asie Mineure, il se racheta à ses yeux en le visitant en prison lorsqu’il fut emprisonné à Rome. Au milieu du Ier siècle, il fut envoyé en Afrique par saint Pierre pour prêcher la Bonne Nouvelle. D’abord à Cyrène, il parcourut ensuite la Lybie, puis l’Egypte, et entraîna la conversion d’un grand nombre de gens.
L’activité de Marc attisa la haine des païens, qui l’arrêtèrent et le martyrisèrent, vers 62. On lit au martyrologe : « Ayant été arrêté pour la foi, il fut lié avec des cordes, traîné sur des cailloux, et blessé grièvement, puis enfermé dans une prison : il y fut d’abord fortifié par un ange ; enfin Notre-Seigneur lui-même lui apparut, et l’appela au Royaume du Ciel, la huitième année de l’empire de Néron. »
Saint Marc est représenté accompagné d’un lion ailé, selon la vision d’Ezéchiel (Ez, I, 1-14). Il est notamment saint patron des notaires, des écrivains, des vitriers et des opticiens.