28 septembre : Saint Wenceslas

28 septembre Saint Wenceslas
 

Né vers 907 à Stochov, en Bohême, fils du prince de Bohême Wratislas Ier, il fut éduqué chrétiennement par sa grand-mère, sainte Ludmila. En 921, son père mourut au combat, et, trop jeune pour régner, il se réfugia chez sa grand-mère qui fut étranglée peu de temps après sur ordre de sa mère, Drahomira, païenne, qui exerçait la régence. Cette dernière profita de son pouvoir pour persécuter sauvagement les chrétiens.

En 925, Wenceslas accéda au trône et fit emprisonner sa mère ; chrétien fervent, il rétablit la religion en Bohême. Son propre frère, Boleslas, éduqué dans le paganisme par leur mère, excita une révolte contre lui. Wenceslas triompha sans combattre, en soumettant son frère avant un combat singulier : deux anges qui l’entouraient terrorisèrent Boleslas qui s’avoua vaincu. La paix fut ainsi restaurée en Bohême.

Mais Drahomira était toujours farouchement opposée à Wenceslas. Elle excita une nouvelle fois la haine de Boleslas, qui, sous prétexte d’inviter son frère pour fêter la naissance de son quatrième enfant, l’attira à l’écart et l’assassina d’un coup d’épée le 28 septembre 935. Benoît XVI, en voyage apostolique en République Tchèque, prêcha sur saint Wenceslas le 28 septembre 2009 : « Wenceslas est mort martyr pour le Christ. Il est intéressant de noter que son frère Boleslas réussit, en le tuant, à s’emparer du trône de Prague, mais la couronne que par la suite ses successeurs se mettaient sur la tête ne portait pas son nom. Elle portait le nom de Wenceslas, en témoignage que “le trône du roi qui juge les pauvres dans la vérité restera solide pour l’éternité”. Ce fait fut jugé comme une merveilleuse intervention de Dieu, qui n’abandonne pas ses fidèles : “l’innocent vaincu vainc le cruel vainqueur de la même façon que le Christ sur la croix”, et le sang du martyr n’a appelé ni haine ni vengeance, mais le pardon et la paix. »