Chef de la milice céleste, il précipita en enfer Lucifer et les anges qui s’étaient révoltés à ses côtés. Son nom signifie en langue hébraïque « qui est semblable à Dieu ». Il est l’ange le plus cité dans la Bible. Il était le gardien de la synagogue et le protecteur d’Israël. Dans l’Apocalypse de saint Jean, il combat le dragon pour défendre l’Eglise.

Saint Grégoire le Grand disait : « Chaque fois qu’il s’accomplit un acte d’éclatante vertu, c’est Michel qu’il faut remercier. » On lit aussi chez Bossuet : « Il ne faut point hésiter à reconnaître saint Michel comme le défenseur de l’Eglise. Si le dragon et ses anges combattent contre elle, il n’y a point à s’étonner que saint Michel et ses anges la défendent. »

La fête du 29 septembre célébrait à l’origine la dédicace d’une basilique dédiée à saint Michel sur la via Salaria à Rome au Ve siècle. Après la destruction de cette basilique par les Goths au VIe siècle, elle devint la fête de l’archange saint Michel lui-même.

Saint Michel, défenseur des chrétiens, est depuis toujours invoqué dans les épreuves, comme en témoigne cette prière du pape Léon XIII :

« Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat, soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu exerce sur lui son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, Prince de la Milice Céleste, repoussez en enfer par la force divine Satan et les autres esprits mauvais qui rôdent dans le monde en vue de perdre les âmes. Ainsi soit-il. »