Née à Alexandrie, dans la deuxième moitié du IIe siècle, elle avait offert sa virginité à Dieu et menait une vie pieuse et pénitente, au service de l’Eglise. En ces temps de persécutions, l’empereur Dèce ordonna à tous les citoyens de sacrifier aux dieux romains, sous peine de mort : cela entraîna une nouvelle vague d’émeutes anti-chrétiennes.

A Alexandrie, une des plus grandes villes de l’Empire romain, les émeutes furent particulièrement violentes. Apolline, qui n’était plus jeune, quitta son refuge pour accomplir une sainte mission, et fut arrêtée par des enragés qui, se moquant de son âge, commencèrent par l’édenter, puis la conduisirent aux pieds d’un bûcher.

Apolline fut menacée de tous les sévices, pour être ensuite brûlée vive, si elle se refusait à sacrifier aux dieux païens. Refusant de renier Dieu, elle profita de leur distraction pour se jeter elle-même dans le feu ; c’est ainsi qu’elle obtint la palme du martyre. C’était vers le 9 février 249.