C’est en ces termes que la vice-directrice de la Banque des règlements internationaux (BRI), Andrea Maechler vient d’avertir des risques d’un dérapage des finances publiques à travers le monde. Sans doute la forte inflation connue l’an dernier a-t-elle été à peu près jugulée sans (trop) affecter la croissance, mais les taux d’intérêt ont fortement augmenté et peinent à redescendre. Et sans doute l’énormité des dettes enchevêtrées a-t-elle été voulue, politiquement, pour faire progresser le mondialisme (elle ne pouvait pas le dire) mais il y a un risque fort que cette énorme bulle ne crève, d’un côté, et de l’autre, elle pèse fortement sur les économies les plus endettées. La France d’aujourd’hui n’est plus très loin de la Grèce de naguère, et cette énorme dette en temps « de paix » montre que nous sommes entrés depuis déjà longtemps dans une période de guerre révolutionnaire contre les nations.