C’est le nombre de votants qui ont exprimé leur rejet après avoir regardé la bande-annonce du remake de Blanche-Neige qui doit bientôt sortir. Disney, qui a connu des échecs sur plusieurs de ses derniers films jugés bien trop woke par son public, comptait sur cette reprise de son immense succès de 1937 pour se refaire une santé et l’envoi de cette bande-annonce entre dans une politique de reconquête explicite. Hélas pour l’entreprise américaine, sur les six million sept cent mille personnes qui l’ont vue, seuls 69.000, soit un pour cent, en ont une opinion favorable, et 737.000, plus de dix fois plus, ont exprimé leur dégoût. C’est sans doute dû à l’actrice qui incarne le personnage de Blanche-Neige, Rachel Zegler, « issue de la diversité », c’est-à-dire métisse, ce qui ne cadre pas vraiment avec le titre de l’histoire et le conte de Grimm dont le film est tiré : « Elle était blanche comme neige, rose comme sang et ses cheveux étaient noirs comme de l’ébène. On l’appela Blanche-Neige. » C’est un peu comme si l’on choisissait des basketteurs pour incarner les sept nains. Mais Mme Zegler ne s’en est pas tenue à cet aspect des choses. Pour elle, le film de 1937 est « extrêmement arriéré en ce qui concerne les idées sur les femmes ». Elle a ajouté : « On n’est plus en 1937. Elle ne sera pas sauvée par le prince et elle ne rêvera pas du véritable amour. Elle rêve de devenir une leader intrépide, juste, courageuse et vraie. » Très bien, cela peut être drôle, mais pourquoi choisir alors le titre de Blanche-Neige ? Apparemment, cela ne plaît pas aux spectateurs. Un nouveau flop de Disney ne serait pas volé.