1er octobre : Saint Remi

1er octobre Saint Remi
Le baptême de Clovis, par Daphné du Barry

 

Fils du comte de Laon Emile et de sainte Céline, il naquit vers 437 à Cerny-en-Laonnois, dans la vieillesse de ses parents ; un saint ermite leur avait annoncé cette naissance pour la gloire de l’Eglise et de la Gaule. A l’âge de 22 ans, après avoir fait ses études et vécu un temps comme ermite dans les environs de Laon, Remi fut élu évêque de Reims ; il n’était même pas encore entré dans les ordres.

Après la conversion de Clovis à Tolbiac, il revint à Remi de former l’époux de sainte Clotilde et de le baptiser avec 3.000 de ses soldats, le jour de Noël, vers l’an 496 ; le saint évêque déclara au roi : « Votre postérité gouvernera noblement ce royaume ; elle glorifiera la sainte Eglise et héritera de l’empire des Romains. Elle ne cessera de prospérer tant qu’elle suivra la voie de la vérité et de la vertu, mais la décadence viendra par l’invasion des vices et des mauvaises mœurs, car c’est là ce qui précipite la ruine des royaumes et des nations. » « Regnum Galliæ, regnum Mariæ. »

L’évêque Remi fut par la suite nommé par le pape saint Symmaque légat du Saint-Siège et primat des Gaules. Il fut aussi un conseiller très écouté par Clovis. Il visita l’est de la Gaule, voyageant jusqu’à Cologne, pour y porter la bonne parole, puis revint dans son diocèse où il installa des prêtres particulièrement instruits et vertueux. Il eut aussi à lutter contre l’hérésie arienne.

A la fin de sa vie, Remi fut frappé par de douloureuses infirmités, qu’il supporta avec une patience angélique. Il mourut à Reims le 13 janvier 533 ; son tombeau, situé dans la basilique Saint-Remi de Reims, fut profané et détruit par les révolutionnaires en 1793, puis reconstruit en 1847.