Cuba dans le noir : un accident du communisme

Cuba noir accident communisme
 

Lors de la catastrophe survenue à la centrale de Tchernobyl, le ministre Alain Madelin eut une phrase : « Ce n’est pas un accident nucléaire, c’est un accident du communisme. » C’était une manière saisissante de constater la vérité humaine de l’affaire : l’enchaînement des erreurs qui avaient conduit à la catastrophe était dû aux habitudes de déresponsabilisation et aux procédures engendrées par le système communiste. En France, aux Etats-Unis, les choses ne se seraient jamais passées comme cela. A Cuba, les mêmes causes viennent de produire des effets analogues, heureusement un peu moins dramatiques car l’île ne dispose que de centrales électriques thermiques. La centrale thermique Antonio Guieras, dans le centre-ouest du pays, s’est arrêtée samedi dernier et le système électrique cubain « s’est effondré », pour reprendre le mot du directeur général de l’électricité Lazaro Guerra. La Havane et tout le pays se sont retrouvés dans l’obscurité, sauf les bâtiments dotés de générateurs à essence. Le président cubain a immédiatement mis la panne sur le compte du « blocus » qui frappe son île : la réalité est qu’elle vient de la tiers-mondisation d’une économie sous la double influence du socialisme et de la mentalité du lieu. Le communisme caribéen, cela ne marche pas.