Les chiffres sont difficiles à recueillir avec précision. Pour 2017, la dernière année où l’on a une image globale sûre, les associations qui sont en France ont déclaré un budget total de 113,3 milliards d’euros. 44,4 % (50,3 milliards) vient de l’aide publique, soit de l’Etat, soit des collectivités territoriales. Et cela le plus souvent sans aucun contrôle a posteriori de l’argent donné. Alors que le gouvernement cherche partout des moyens de faire des économies pour rétablir les finances de la France, quitte à écraser le pays d’impôts, il est urgent de dire stop à ce gaspillage, d’autant que certaines des associations ainsi aidées sont toxiques.
Contrôle insuffisant de l’aide publique aux associations
L’aide publique se répartit en deux grands secteurs : 27 milliards sont des commandes publiques aux associations, 23 milliards des subventions publiques à ces mêmes associations. Si un stop général est urgent, une coupe totale de la commande publique, façon Milei, à la tronçonneuse, ne passerait sans doute pas en France, et l’on doit se contenter de réduction progressive. Mais l’action sur les subventions peut être plus brutale. Pour ce qui les regarde, l’aide publique d’Etat se monte à 7 milliards par an, celle des collectivités locales à 8,1 milliards, et la Sécu et les hôpitaux doivent subventionner à hauteur de 8 milliards. Or, toutes les associations qui perçoivent plus de 153.000 euros par an doivent déposer leurs comptes, et, selon un rapport de l’IGAS, seuls 44 % des associations auditées le font (à Paris, c’est 37 %). A Paris, l’Association Forum des images a ainsi reçu 200 millions d’euros en trente ans pour un résultat quasi nul en un lieu où rien ne justifiait son activité.
Stop à la subversion par les associations toxiques
Mais il y a plus grave que l’inutile : le toxique. Les associations aidées sont de toute nature, humanitaire, social, éducation, formation, insertion, culture, sport, et certaines font certainement du bon boulot. Toutes, cependant, si on ne les contrôle pas, peuvent non seulement gaspiller de l’argent, mais se montrer carrément toxiques, soit en répandant des idéologies nocives, soit de toute autre manière : on pense à certaines associations sportives des quartiers dits populaires qui entraînent les jeunes aux techniques de combat, à la diffusion de la morale LGBTQ+, etc. Le sport, la culture, l’insertion, l’humanitaire même, peuvent être d’excellentes couvertures à la subversion morale et à l’aide à l’invasion migratoire. Il est paradoxal que l’Etat, les régions, les départements et les villes de France financent les cancers qui les minent. Il est urgent de dire stop à cette aide publique aux associations toxiques. A terme, ce sont des dizaines de milliards que la sphère publique peut économiser.