Alors que les familles monoparentales sont considérées comme un problème social et font l’objet d’aides coûteuses à la société, c’est le nombre de femmes seules britanniques qui ont utilisé en 2022 l’insémination artificielle par le sperme d’un donneur et/ou la fécondation in vitro pour avoir un enfant. C’est quatre fois plus qu’en 2012. Outre le coût et le changement sociétal, cela pose le problème moral de la « consommation » d’embryons. La tendance est assez semblable chez les lesbiennes du Royaume Uni, qui sont passées de 1.300 à 3.300 à s’embarquer en couple dans un traitement « de fertilité », selon l’autorité d’embryologie et de fertilisation humaine HFEA. 6 % des FIVETE sont réservées maintenant aux femmes seules, qui recourent de plus en plus souvent à la congélation d’ovocytes. Dans ce cadre, les couples hétérosexuels occupent 39 % des PMA, et les « autres » 61 %.