Né dans une riche famille chrétienne à Patare, en Lycie (au sud-ouest de l’actuelle Turquie), vers l’an 270, il fut ordonné prêtre par son oncle, l’évêque de Myre. A la mort de ce dernier, vers l’an 300, il fut lui-même désigné pour lui succéder sur le siège épiscopal.
En 310, durant la persécution des chrétiens, il fut arrêté et torturé par les autorités romaines. Comme les fidèles étaient particulièrement attaqués, il distribua tous les biens dont il avait hérité aux plus pauvres d’entre eux.
Reconnu pour sa rectitude doctrinale, il aurait participé au concile de Nicée I, en 325, qui condamna l’hérésiarque Arius. On raconte qu’il alla jusqu’à gifler ce dernier, ce qui lui aurait valu d’être arrêté avant d’être réhabilité par ses pairs.
Plus généralement, Nicolas lutta contre les hérésies et le paganisme ; il fit notamment détruire le temple dédié à Artémis à Myre. Il réalisa aussi de nombreux miracles tout au long de sa vie. Il mourut à Myre en l’an 343.