Avant l’attaque sanglante de Charlie Hebdo par un commando islamiste en janvier 2015, l’hebdomadaire était au bord de la faillite, les ventes et abonnements cumulés à quelques dizaines de milliers d’exemplaires, ne couvrant pas les frais de fabrication et les appels aux dons ayant échoué. L’horreur de l’attentat a provoqué un afflux de dons, l’achat massif d’un numéro spécial traduit en plusieurs langues, et une vague d’abonnements qui grimpait à 220.000 en 2015. Depuis, Charlie est retombé à son niveau antérieur (20.000 ventes, 30.000 abonnés annoncés) mais le trésor accumulé après l’attentat se monterait à quinze ou vingt millions d’euros selon Le Figaro, et lui permettrait de durer quelques années encore.