La plupart des 7.300 migrants clandestins déjà expulsés par Trump sont des criminels ou des délinquants

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Trump avait promis de mener « la plus grande opération d’expulsion de l’histoire américaine ». Une semaine après avoir investi le Bureau ovale, son administration offre des chiffres probants : l’agence de police douanière et de contrôle des frontières (ICE) a expulsé 7.300 migrants illégaux, selon un communiqué du ministère de la Sécurité intérieure, la plupart ayant eu affaire à la justice, de la conduite en état d’ivresse aux cas de vol et de viol.

Et qu’importe si ça ne plaît pas aux pays d’origine : la Colombie vient de l’apprendre à ses dépens, qui a dû faire profil bas après s’être opposée à la façon dont ses criminels lui étaient renvoyés… Qu’importe si ça violente les oukases de la doxa immigrationniste internationale, même défendus par le pape François qui ne discerne jamais que « de pauvres malheureux qui n’ont rien ». Trump veut privilégier l’Amérique et quand on veut, on peut.

Un pair conservateur britannique l’avouait aujourd’hui dans le Daily Mail : le nouveau président américain a fait davantage, en quatre jours, pour expulser ses clandestins que la Grande-Bretagne n’a fait en sept ans…

 

« L’Amérique d’abord » fait des expulsés : la guerre promise par Trump a commencé

Finie l’ère Biden : « Le nombre d’arrestations au cours des trois premiers jours de la présidence de Trump représente environ 1,1 % du total des arrestations effectuées par l’ICE au cours de l’exercice 2024 », rapporte la chaîne de télévision NewsNation. Rien que lundi, près de 1.200 délinquants étrangers ont été arrêtés et 853 demandes de détention ont été déposées auprès des autorités locales et des Etats.

Meurtriers condamnés, délinquants sexuels, membres de gangs… on commence par le gratin. Comme l’a dit dans une interview, dimanche, Tom Homan, « tsar des frontières » (pour utiliser la terminologie familière des médias américains) de Donald Trump, l’ICE « se concentre sur les menaces pour la sécurité publique, les menaces pour la sécurité nationale ».

La Drug Enforcement Administration a, en particulier, opéré plusieurs descentes dans diverses villes pour mettre la main sur des dizaines de membres du gang terroriste vénézuélien extrêmement violent, le « Tren de Aragua » (TdA), à qui la politique de Biden a permis de passer aux Etats-Unis et d’opérer désormais dans tout le pays, du Texas au Colorado, en passant par New York : le trafic de drogue et d’êtres humains est leur spécialité et tout ce petit monde est lourdement armé.

La Maison Blanche l’avait peut-être ciblé comme « organisation criminelle transnationale » en juillet dernier, mais la rapidité des arrestations montre à quel point était privilégiée une politique de laisser-faire ou de ne point trop en faire. Trump, lui, a tout de go établi sa guerre par décret, dès le premier jour de son mandat, contre ces cartels de la drogue du sud de la frontière, comme TdA ou les gangs salvadoriens meurtriers MS-13, en les qualifiant d’« organisations terroristes » – et surtout, les actions suivent.

 

Pour 100 migrants clandestins qui réussissaient à traverser, Biden n’en expulsait qu’un

Les médias et la communauté internationale font les offusqués : la force ne plaît guère quand elle ne sert pas le progressisme. Concernant l’affaire des avions de Colombie, Trump a par exemple été accusé d’avoir manqué de respect aux Latino-Américains. Sauf qu’il n’en est rien.

Washington a prévenu Bogota qu’elle lui envoyait deux avions remplis de clandestins colombiens jugés criminels – ce que le président de gauche, Gustavo Petro, avait initialement accepté, en toute logique, comme l’a révélé le sénateur américain d’origine colombienne Bernie Moreno sur le média en ligne Breitbart. Mais, alors que les avions étaient déjà en route, le président a fait machine arrière et leur a interdit d’atterrir, en prétextant que le mode de transport, militaire, n’était pas conforme : « Un migrant n’est pas un criminel et doit être traité avec la dignité qu’un être humain mérite », a-t-il publié sur X.

Dès le lendemain, dimanche, l’administration Trump menaçait d’imposer des droits de douane de 25 % sur tous les biens colombiens entrant aux Etats-Unis (une mesure, qui, sans avancée au bout d’une semaine, devait être portée à 50 %), sans compter l’interdiction d’entrée aux Etats-Unis et une révocation des visas pour les responsables du gouvernement colombien, ses alliés et ses partisans.

En quelques heures, Gustavo Petro a dû plier, bien que de fort mauvaise grâce.

Si manque de respect il y a, c’est bien de la part de l’actuelle administration colombienne qui permet à des millions de migrants de traverser son pays et qui ose refuser le retour des siens (et pas les plus brillants) sur un prétexte fallacieux. A noter que l’administration Trump travaille sur d’autres accords transnationaux pour que chaque pays, en particulier en Amérique latine, reprenne ses ressortissants.

 

Onze millions de sans-papiers se trouvent aux Etats-Unis

Trump veut accélérer le rythme à 1.200 à 1.500 expulsions par jour, ce qui porterait le total annuel à environ 500.000 migrants. Sans compter que sous la pression policière et socio-professionnelle, de nombreux autres clandestins pourraient décider de partir de leur propre gré. Et s’il faisait encore mieux que son premier mandat qui avait vu l’immigration illégale se réduire de 90 % ?

De manière intraitable, il démonte la politique de suicide national engagée par l’administration Biden (et d’autres avant lui) : celle qui a consisté à ouvrir de manière systématique les frontières, à proposer une amnistie généralisée ainsi que des soins de santé gratuits, noyant les villes américaines, favorisant la traite sexuelle des femmes et des enfants, le règne des gangs terroristes et la vente de drogue tous azimuts.

Et pourtant, à lire la presse et à entendre les présentateurs de télévision, on a vraiment le sentiment que le crime est plutôt du côté des forces de l’ordre. Tom Homan a dû le réexpliquer à une animatrice d’extrême-gauche sur ABC, dimanche : « Chaque fois que vous entrez illégalement dans ce pays, vous violez le titre 8 du code des Etats-Unis. » Il y en a qui entrent selon les règles, pourquoi ceux qui agiraient autrement ne seraient-ils pas inquiétés ?, demanda-t-il.

Parce que la logorrhée systématique est de voir, exclusivement, dans le migrant clandestin un demandeur d’asile et donc une personne à accueillir et faire vivre. Alors même que la plupart des demandes d’asile sont fausses : l’objectif est de trouver du travail et de profiter de systèmes gratuits. Nihil novi sub sole. En 2022, une étude du Center for Immigration Law and Policy de l’Université de Californie à Los Angeles avait montré que 99 % des demandes d’asile n’étaient pas justifiées…

La politique de Trump écrase la compassion idéologique pour sauvegarder l’intérêt national et viole tranquillement l’ordre mondialiste imposé. Et pour les Etats-Unis, c’est tout sauf une « calamité », n’en déplaise au pape François (qui dit une chose et en fait une autre, comme l’a récemment montré Pauline Mille !).

 

Clémentine Jallais