Né dans une famille pauvre et pieuse le 22 février 1698 à Voltaggio, dans le Piémont, il fut éduqué par deux prêtres qui remarquèrent sa grande intelligence. A l’âge de 10 ans, il fut accueilli comme page par des nobles génois, ce qui lui permit de poursuivre ses études, et ce malgré la mort de son père en 1710 et celle de son frère aîné peu de temps après. En 1711, il partit pour Rome afin d’y étudier chez les Jésuites et les Dominicains.
Ayant compris sa vocation sacerdotale, il dut obtenir une dispense car il était épileptique ; il fut ordonné prêtre à Rome le 8 mars 1721. Nourrissant une dévotion particulière à saint Philippe Néri et saint Louis de Gonzague, il œuvra auprès des pauvres, notamment des femmes sans-abri. Son cousin Lorenzo de Rossi, chanoine de la basilique Sainte-Marie in Cosmedin, l’appela comme coadjuteur ; il lui succéda dans cette charge après sa mort en 1737.
Ayant hérité des biens de son cousin, notamment d’une luxueuse demeure, il les vendit, acheta un nouvel orgue pour son église, et se servit du reste pour aider les pauvres. Il fut longtemps empêché de confesser, parce qu’il était retenu dans le chœur, et parce que son épilepsie le lui interdisait. Il finit par obtenir l’autorisation de confesser, ainsi qu’une dispense de ses obligations à la chorale donnée par le pape Clément XII et confirmée par Benoît XIV.
A partit de 1748, la santé de Jean-Baptiste se détériora, ses crises d’épilepsie se multipliant et devenant de plus en plus violentes. Une cure à l’été 1762 ne lui fit aucun bien : il rentra donc à Rome en octobre et garda la chambre pendant plus d’un an, ne sortant quasiment que pour célébrer la messe. Il mourut le 23 mai 1764 et fut canonisé par Léon XIII le 8 décembre 1881.