Née à Byblos, ville phénicienne sous domination romaine, vers 281, elle fut élevée chrétiennement par ses parents et par l’évêque de la ville, Euthalios, qui la baptisa à l’âge de 5 ans. Missionnaire zélée, alors qu’elle était âgée de seulement 12 ans elle persuada par ses enseignements et son exemple un ami païen de se convertir.
Le gouverneur du lieu, Volusien, fut informé par l’un de ses serviteurs de l’existence de cette chrétienne qui prêchait contre le paganisme. Il la fit donc arrêter et la pressa d’abjurer et de sacrifier aux idoles, ce qu’elle refusa fermement en proclamant sa foi. Pris de rage en raison de son impuissance, le gouverneur ordonna de la faire torturer.
Le martyrologe rapporte qu’Aquiline « fut meurtrie de soufflets, battue de verges, et percée avec des alènes rougies au feu ; enfin, ayant eu la tête tranchée, sous l’empereur Dioclétien et le juge Volusien, elle consacra sa virginité par un glorieux martyre ». C’était vers l’an 293.