Les bénéfices humains de la récitation du rosaire : le chapelet, bien mieux que la « méditation » venue d’Orient !

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Dire son chapelet, c’est « aussi bien » que s’adonner à la pratique moderne de la méditation, s’il faut en croire une étude multinationale publiée dernièrement par le Journal of Religion and Health, qui a mobilisé des chercheurs d’universités et d’instituts sis dans trois pays de culture et de tradition catholique, l’Italie, la Pologne et l’Espagne. L’interrogation de 361 « priants » a permis de constater que la pratique de la prière du rosaire est corrélée de façon « modérément positive » avec un sentiment de bien-être – mental et spirituel en particulier.

Dire son chapelet donc, peut « réduire la dépression, augmenter l’empathie et faire diminuer l’inquiétude religieuse », d’après le ressenti exprimé par les sondés. Les questions ouvertes qui leur ont été soumises ont permis de dégager des constantes similaires : il en ressort que les habitués du chapelet lui attribuent un « pouvoir protecteur », y voient une source de « paix intérieure » et le considèrent comme un « mécanisme d’adaptation » lorsque les temps sont difficiles.

 

Des bénéfices de bien-être et de paix intérieure

L’enquête a été menée sous le titre « Le rosaire est-il encore d’actualité ? », et venait en quelque sorte répondre à la popularité moderne de techniques de méditation, sur lesquelles les études sociologiques et psychologiques ne manquent pas. Celles-ci – telle la méditation « pleine conscience » – sont en général originaires des pays et surtout des spiritualités orientales ; elles ont fait naître un engouement largement soutenu par la mode et les médias, alors que la récitation du chapelet, une dévotion fortement associée avec saint Dominique qui la répandit au XIIIe siècle l’ayant reçue de la Vierge Marie elle-même, fait partie du patrimoine de l’Europe chrétienne.

Mais on aurait tort de ne pas en percevoir d’abord la réalité catholique, c’est-à-dire universelle. Les méditations venues d’Inde et d’ailleurs, sont volontiers, et à tort, présentées comme de simples techniques sans dimension religieuse aux Occidentaux qui les adoptent. Et leurs prétendus bienfaits ne sont pas si certains. Mais c’est une autre histoire… Soulignons simplement qu’à leur différence, le rosaire décentre celui qui le récite, en focalisant son attention sur la Sainte Trinité, sur la Vierge Marie à qui ce « bouquet de roses » est offert, et sur les saints, et non sur soi ou sur le néant.

C’est pourquoi on peut saluer les aspects positifs mis en évidence par l’étude, mais tordre son nez devant la comparaison qui est faite avec la méditation aujourd’hui prônée partout, depuis les hôpitaux, les écoles et les entreprises jusqu’à l’ONU et au Forum économique mondial. On n’est pas dans la même dimension – on est même dans des dimensions diamétralement opposées, puisque le rosaire mène vers Dieu et la paix véritable, et les pratiques non chrétiennes, trop souvent vers l’occulte et le rejet de la notion même de vérité.

 

Réciter le chapelet, la réponse efficace à la mode de la méditation

La recherche publiée par le Journal of Religion and Health rapporte des anecdotes de personnes qui ont pu tenir malgré l’épreuve grâce au chapelet, telle cette femme qui a pu adoucir « la douleur et le vide » laissés par la mort de son mari en le récitant fidèlement : « Chaque jour, je m’emparais de mon chapelet et c’est lui qui m’a donné la force de survivre à ces moments difficiles. Sans lui, je ne sais pas comment je m’en serais sortie… »

Le profil de ceux qui récitent habituellement le chapelet n’est pas forcément celui qui leur colle à la peau : 62,2 % des personnes interrogées, recrutées pour l’étude dans le cadre de groupes de prière, ont un master ou un diplôme d’études supérieures. La foi et la pratique religieuses ne répondent pas aux stéréotypes médiatiques…

 

Rosaire : le plus souvent, une affaire de diplômés

Parmi les « priants », 26,3 % des personnes interrogées affirment que la récitation du chapelet leur apporte « paix spirituelle, calme et confiance » ; ils sont 10,2 % à affirmer qu’elle aide à « surmonter les problèmes », tandis que 8,6 % pensent qu’elle les a « protégés du mal ».

Indépendamment de cette étude, les témoignages ne manquent pas de personnes qui ont déclaré avoir trouvé ou retrouvé la foi catholique grâce à cette prière qui honore Marie, ni de celles qui affirment avoir été guéries de graves maladies grâce à elle, comme Tammy Peterson, épouse du psychiatre anti-woke canadien Jordan Peterson, condamnée à court terme par un cancer agressif et miraculeusement guérie.

Ce que l’étude ne dit pas, car cela n’est pas de l’ordre de la sociologie ou des disciplines positives, c’est que le chapelet n’apporte pas seulement – surtout pas ! – des avantages personnels. Il véhicule la grâce. Le catholique sait toute la puissance de cette prière d’intercession que la Vierge Immaculée désire et récompense, cette prière capable d’obtenir la paix et la conversion des pécheurs tout en offrant à Marie un précieux témoignage d’amour.

Et là, c’est vraiment tout bénéfice !

 

Jeanne Smits