Pour Lucy Biggers, ancienne promotrice de Greta Thunberg, le mouvement du climat est une escroquerie

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Pendant longtemps, Lucy Biggers y a cru. Elle a cru que l’homme était en train de faire surchauffer la terre et que le changement climatique représente un risque immédiat et catastrophique pour l’humanité que seul l’arrêt de l’utilisation d’énergie dites « fossiles » serait en mesure d’empêcher. Journaliste, elle a fait la promotion de Greta Thunberg – elle-même recyclée dans d’autres luttes – ayant elle-même acquis un fort rôle d’« influenceuse » dans le domaine de l’écologie. Mais elle vient d’expliquer à Just the News pourquoi elle considère le mouvement pour le climat comme une « escroquerie ».

Le début de la sagesse aura été pour elle un état d’anxiété lié aux peurs « climatiques » ; elle-même affirme avoir souffert de répercussions sur sa santé mentale à force d’annoncer l’Apocalypse – à l’instar d’une belle proportion de la jeunesse désormais, soumise au matraquage incessant des responsables politiques et des médias.

Aujourd’hui, le principal reproche qu’elle fait au mouvement climatique est d’être anti-humain, elle qui naguère glorifiait la « culture durable » du chanvre ou dénonçait les crimes écologiques des pailles en plastique.

 

Lucy Biggers : « Greta Thunberg est une bonne personne. Mais… »

De Greta Thunberg, elle affirme aujourd’hui : « Je pense que c’est une bonne personne. Mais elle a été happée par le mauvais côté de ce mouvement ; elle a été moralement inversée. »

C’est à la suite de l’affaire du covid que Lucy Biggers a commencé à remettre en question ses propres certitudes. Alors que le monde s’était arrêté pendant des mois : plus de transports, plus d’activité économique, plus de production industrielle, plus d’embouteillages dans les villes… on ne constata alors qu’une légère baisse les émissions mondiales de CO2.

« Je me suis dit : “Waouh, si nous fermons le monde entier, en le mettant à l’arrêt, et que les émissions ne baissent que légèrement, que veut le mouvement climatique ? Et quels sacrifices devrons-nous faire ? Et honnêtement, voudrais-je vivre dans ce monde ?” », a-t-elle déclaré.

Un autre facteur est venu bouleverser les opinions de la jeune femme : elle a donné le jour à un enfant, un fils. « Je ressentais tellement de culpabilité et de honte parce que j’étais une personne moderne ; je voyais le monde à travers le prisme du mouvement pour le climat. Je ne voulais pas transmettre cette culpabilité et cette honte à mon fils et lui faire ressentir de la honte d’avoir une vie moderne. »

 

Le discours sur le climat ? Une escroquerie…

Depuis lors, Lucy Biggers a changé de média, et explique volontiers les raisons de son revirement. Depuis mai de cette année, elle produit une série sur Tik Tok où elle explique pourquoi elle considère que le mouvement climatique est une arnaque. A tel point que certains l’accusent désormais de se faire payer par les compagnies pétrolières et d’avoir une « mentalité de sauveur blanc ».

Dans un article publié par Free Press, elle évoque ainsi « l’impact positif net » de l’utilisation du pétrole et du gaz. Si elle croit encore un peu au caractère anthropique du « réchauffement », du moins ne voit-elle plus ce dernier comme un problème :

« Les combustibles fossiles provoquent-ils le réchauffement de notre planète ? Oui. Mais ils rendent également la vie moderne possible, libèrent les femmes de longues heures de travail et nous donnent du pouvoir de mille façons différentes. »

 

Lucy Biggers ne se sent plus de trop

Elle assume ses nouvelles convictions à leur sujet : « Ils sont particulièrement rentables et polyvalents en tant que source d’énergie. C’est une chose que les militants climatiques qui prônent le “keep it in the ground” (laissons les énergies fossiles dans le sol) ne reconnaissent jamais. Ils n’admettent pas non plus que les énergies renouvelables, telles que l’énergie solaire et éolienne, qui sont présentées comme la panacée, sont loin de pouvoir remplacer les combustibles fossiles et ont en fait leur propre empreinte environnementale négative. »

Pour sa part, elle se sent désormais, à 35 ans, « plus heureuse », libérée d’une culpabilité qui l’empêchait d’« apprécier toute l’abondance » qui l’entourait. Il s’agit désormais pour elle de faire abandonner à ses pairs l’esprit d’autocritique qui a été imposé notamment dans son pays, et qui atteint un niveau qu’elle qualifie d’« empathie autodestructrice », au point de se sentir coupable d’être en vie.

Mais là est bien l’objectif de l’écologie profonde : donner à l’homme l’impression d’être de trop sur cette planète.

 

Anne Dolhein