La vraie couleur de Greta Thunberg : vert arc-en-ciel

Greta Thunberg Vert Arc-en-ciel
 

Notre confrère britannique le Spectator découvre aujourd’hui le vrai visage de Greta Thunberg, ce qu’il nomme en anglais la « sinistre transformation », à savoir que l’égérie du militantisme vert a d’autres préoccupations que l’écologie, notant sa présence dans le sud-ouest dans une manifestation contre l’autoroute Castres-Toulouse, aux côtés du Soulèvement de la Terre, qui tient l’attaque du 7 octobre 2023 par le Hamas pour une action de « combattants palestiniens ». Elle porte d’ailleurs souvent un keffieh lors des manifestations et n’a pas manqué de chanter avec ses co-manifestants un chant en faveur de la Palestine. Gavin Mortimer tient en conséquence « l’alliance verte » pour ambigüe et juge révolu le temps de l’admiration béate de Greta Thunberg. Il n’a pas tort, mais la grande presse est lente à la détente. Cela fait plus de cinq ans que Reinformation.tv avait démontré que les marches pour le climat sont une manipulation de la révolution arc-en-ciel et plus de quatre que la petite autiste suédoise a signé une tribune politique affirmant que son action pour le climat entre dans le cadre d’une subversion globale.

 

Greta Thunberg ose toute sorte de vert

Comme le temps passe. Greta Thunberg a 21 ans aujourd’hui, mais elle porte toujours des nattes comme au temps de sa splendeur, voilà quatre ans, et elle est toujours reçue par les foules militantes comme l’héroïne du climat qui fit marcher le monde entier et qui interpellait les grands de ce monde en tremblant de rage : « Comment osez-vous ? » Elle, aujourd’hui, ose tout, se déplaçant d’un bout de la terre à l’autre pour protester. Protester contre ceux qu’elle accuse de gâter le climat, bien sûr, mais on se tromperait en croyant que sa critique est une critique technique qui vise les ennemis de l’environnement : c’est une critique révolutionnaire globale. Jean Messiha, qui fut porte-parole d’Eric Zemmour pour la présidentielle de 2022, a dénoncé « l’alliance verte » qui rapproche selon lui écologistes et islamistes : « Ils partagent une couleur : le vert. Mais pas seulement. Ils partagent aussi une approche totalitaire de la société. »

 

Du vert de Greta au vert du Hamas

Ce n’est pas faux, et il est patent que « Le soulèvement de la Terre », qui était avec Greta Thunberg et avec qui elle a scandé « Libérez la Palestine », est ouvertement radical. Il est non moins vrai que le premier patron fondateur d’Extinction Rébellion, Roger Hallam, est comme beaucoup à l’extrême gauche, d’un antisionisme frisant l’antisémitisme, et qu’il tient la Shoah pour « une simple connerie de plus dans l’histoire humaine ». Et toujours exact qu’aujourd’hui encore XR a exprimé sa « solidarité » avec les militant écologistes qui ont occupé avec la Coalition pour la libération de la Palestine le British Museum pour « exiger qu’[il] mette un terme à son partenariat de dix ans avec BP, compagnie pétrolière qui a profité du génocide colonial mené par Israël ».

 

La vraie couleur de la pastèque : sous le vert, l’arc-en-ciel

Tout en reconnaissant la justesse de ces observations, il faut élargir la réflexion. Il fut un temps où l’on disait d’un écolo qu’il était comme une pastèque « vert à l’extérieur, rouge à l’intérieur » ; voici qu’on voit maintenant l’intérieur du vert noir comme le Hamas et Daech : en réalité il est de toutes les couleurs des subversions convergentes. Le vert de Greta Thunberg est arc-en-ciel, comme un livre, L’empire arc-en-ciel, en a fait l’analyse voilà quatre ans, en mars 2020. Avant de porter le keffieh, Greta Thunberg a arboré le t-shirt noir des antifas et le drapeau arc-en-ciel. Et elle a cosigné, le 29 novembre 2019, juste avant la COP25 de Madrid, une tribune intitulée « Pourquoi nous sommes à nouveau en grève », dans laquelle on pouvait lire, s’agissant du « réchauffement climatique » : « C’est une crise des droits humains, de la justice et de la volonté politique. Les systèmes d’oppression coloniaux, racistes et patriarcaux l’ont créée et alimentée. Nous devons les démanteler. » Ces phrases décrivent clairement ce que Greta Thunberg continue d’incarner : l’unité de pensée et d’action de la révolution arc-en-ciel polymorphe, la porosité de ses bassins de militants, la similitude de ses méthodes. C’est une réalité objective revendiquée subjectivement par ceux qui la portent, un mot plus pertinent que les prétendus « wokisme » ou « islamo-gauchisme » qui brouillent le débat.

 

Pauline Mille