Eric Zemmour était poursuivi pour provocation à la haine en raison de l’origine sur des propos tenus lors de la campagne pour la présidentielle de 2022. Il avait notamment déclaré que « nous avons une immigration aussi explosive (…) à cause de l’immigration ».
Les magistrats de la 17e chambre correctionnelle ont considéré que ces affirmations « ne répondent pas aux caractéristiques du délit de provocation à la haine », car « aussi excessifs et provocants que ces propos puissent paraître », ils s’appliquent à la « seule fraction délinquante » des immigrés.
Cette relaxe fait toutefois suite à plusieurs condamnations pour d’autres propos sur l’immigration, tenus en tant qu’homme politique ou en tant que journaliste.