Mathilde Panot, dans une vidéo postée sur X le 8 juillet, prouve que, touchant le fond, elle creuse encore, lorsqu’elle déclare : « La police municipale dans notre pays n’a pas à posséder d’arme à feu. Je le dis et je le maintiens. » Mélenchon a publié une boîte à outil en vue des municipales, qui propose de « refuser l’armement létal des policiers municipaux ». Le temps ne fait rien à l’affaire…

Pourtant, des municipalités de gauche ont décidé, rattrapées par la réalité, d’armer leurs policiers. C’est le cas à Bordeaux, dont l’écologiste maire Pierre Hurmic a déclaré à franceinfo : « Je n’étais pas philosophiquement partisan de l’armement des policiers municipaux (…). J’ai le souci d’être un maire à l’écoute de ses agents (…). Je suis conscient de l’aggravation d’un certain type de délinquance, et je ne peux pas laisser les policiers municipaux désarmés, d’autant que bien souvent, ce sont eux qui interviennent en premier, de jour comme de nuit. »

Il sera toujours difficile à ces gens de nommer clairement ce « certain type de délinquance ». Mais au moins peuvent-ils laisser une chance à nos courageuses forces de l’ordre qui chaque jour risquent leur vie du fait de l’inconséquence des responsables politiques.