Terrorisme : trois policiers français effectuant une OQTF arrêtés à Tunis

Policiers Français OQTF Tunis
 

Alors qu’un peu partout en France des Français de nationalité de fraîche date tuent au couteau autochtones et touristes au nom d’un islam radicalisé ou par un racisme anti-blanc revendiqué, la police française a subi à Tunis un affront qui n’a pas fait réagir le ministre Darmanin : trois policiers qui avaient escorté vers la capitale tunisienne Ridha A., ressortissant tunisien sous le coup d’une OQTF (obligation de quitter le territoire), condamné pour violences avec arme et apologie du terrorisme, ont été arrêtés à l’aéroport de Tunis par la police locale et interrogés pendant plus de six heures avant d’être relâchés et de récupérer leur passeport.

 

Une vidéo sur les policiers français envoyée à Tunis

L’affaire avait commencé à Marseille-Provence quand, à l’embarquement dans l’avion, Ridha A. s’était rebellé contre les trois agents de la PAF (police aux frontières) chargés de l’accompagner à Tunis. Ceux-ci l’avaient alors maîtrisé avec les techniques qu’on leur enseigne. Dans l’avion, l’homme s’était calmé et s’était excusé. Mais une passagère avait tourné la scène sur son portable et l’avait transmise aux autorités tunisiennes qui ont arrêté les trois policiers à leur atterrissage à Tunis, sur le soupçon d’avoir « violenté » l’homme sous OQTF. Grégory Joron, secrétaire général du syndicat SGPFO n’en revenait pas : « De parole d’escorteurs, c’est la première fois que cela arrive. »

 

Apologie du terrorisme ? OQTF ? Surtout, pas de vagues !

Cela montre la puissance de surveillance des millions de « little brothers and sisters », ces auxiliaires du politiquement correct et de la police de la pensée qui, leur portable en main, filment et dénoncent tout ce qui leur paraît « offensant ». Cela montre aussi l’impudence de l’Etat tunisien, qui se croit tout permis, et l’incroyable platitude du gouvernement français. Le malheureux Grégory Joron s’est exclamé : « Etre cueillis comme ils l’ont été une fois arrivés à Tunis, avec leurs passeports confisqués car un témoin a avancé la thèse d’un mauvais geste d’un escorteur à l’endroit de la police tunisienne est incompréhensible. Nous attendons des ministères de l’Intérieur et des Affaires étrangères que les choses soient mises à plat. » Il peut toujours attendre. Les faits ont plus d’une semaine, et le Quai d’Orsay et la place Bauveau restent muets. Surtout pas de vagues. Le terrorisme, lui, se porte bien. Les « déséquilibrés mentaux » aussi. Les rues de Paris et les fêtes de village moins bien.

 

Pauline Mille