9 août : Sainte Marianne Cope

9 août Marianne Cope
 

Barbara Koob (anglicisé en « Cope »), de son nom de naissance, naquit le 23 janvier 1838 à Heppenheim, en Hesse, dans une modeste famille d’agriculteurs qui émigra aux Etats-Unis, à Utica dans l’Etat de New York, en 1840. C’est là qu’elle étudia avant d’aider ses parents, malades, à subvenir aux besoins de leur nombreuse famille de sept enfants. Mais, déjà, elle ne pensait qu’à une chose : entrer en religion.

En 1862, elle put enfin rentrer chez les Franciscaines, à Syracuse, dans l’Etat de New York. Elle prit le nom religieux de Marianne dans cette jeune communauté tout particulièrement vouée à l’éducation des enfants d’immigrés allemands. Après avoir prononcé ses vœux en 1863, elle enseigna, avant de devenir maîtresse des novices puis supérieure de couvent, et enfin directrice du premier hôpital de Syracuse, fondé par sa communauté. En 1877 et en 1881, elle fut élue provinciale de sa Congrégation. Elle se dépensait sans compter au service des plus pauvres.

Comme l’évêque d’Honolulu avait demandé l’installation de religieuses à Hawaï pour l’évangélisation, mais que l’archipel était infesté par la lèpre et qu’une cinquantaine de communautés avaient refusé de s’y installer, Marianne accepta, suivant saint François qui embrassait les lépreux. Entraînant quelques volontaires, elle s’y rendit en 1883. Avec les autres sœurs, elle commença par fonder une école et un hôpital sur l’île Maui, avant de se rendre en 1888 sur l’île Molokai, où étaient envoyés les lépreux. Elle y fonda des écoles et des hôpitaux et fut considérée comme la « mère des lépreux ».

Après avoir passé de nombreuses années auprès des lépreux sans jamais avoir été elle-même contaminée, elle mourut sur l’île Molokai le 9 septembre 1918. Elle fut canonisée par Benoît XVI le 21 octobre 2012 : « Elle est un exemple lumineux et énergique de la fine fleur de la tradition des sœurs infirmières catholiques et de l’esprit de son bien-aimé saint François. »