Depuis des générations, des femmes ont évoqué les effets secondaires psychiatriques qu’engendrait la prise des pilules contraceptives sans que rien n’ait jamais été vraiment précisé dans la littérature médicale. On parlait tout au plus de changement d’humeur. L’affaire est plus fondamentale : il est désormais avéré que la contraception hormonale amène une véritable modification du cortex préfrontal, et se trouve ainsi liée à un risque accru de grave dépression et de suicide, sans compter des changements comportementaux, au niveau des émotions, et en particulier de la peur.
Du fait lui-même, on ne s’étonnera malheureusement pas beaucoup. Comment croire qu’une telle ingérence physiologique sur le fonctionnement naturel du corps féminin n’ait pas d’effets dommageables rendus pérennes ? Néanmoins, il laisse entrevoir des influences inattendues, jusqu’au niveau sociétal et même politique. Et Elon Musk, grand pourfendeur du déclin de la natalité, n’a pas manqué de poster à ce sujet, sur son compte X, mettant en garde les femmes.
Année après année, les multiples signaux d’alerte ont bien fini par faire exploser le carcan opaque et mensonger mis en place par les grandes entreprises pharmaceutiques pour sauvegarder l’idée d’une contraception hormonale heureuse et libératoire, et préserver ainsi un fort juteux marché financier.
La contraception hormonale épluchée mais pas condamnée
Une étude, publiée en 2023 par des chercheurs canadiens dans la revue Frontiers in Endocrinology, avait déjà révélé que les contraceptifs hormonaux réduisaient une partie du cortex préfrontal, plus précisément du « cortex préfrontal ventro-médial », celui qui est impliqué dans le contrôle des émotions, la maîtrise de soi, la prise de décision et la gestion de la peur : il présente une épaisseur diminuée par rapport à celui des femmes qui n’utilisent pas de pilules.
Un an plus tard, les mêmes chercheurs approfondissaient leur travail et observaient de plus que si ces contraceptifs oraux étaient pris tôt dans l’adolescence, cela pouvait même induire « des effets durables » sur ces structures. Tout en assurant, évidemment, que ce n’était pas forcément négatif et que cela pouvait être le reflet d’un fonctionnement optimisé différent ! Sauf qu’ils sont bien les derniers à en être certains…
La récente étude de l’Université Rice au Texas, publiée dans la revue Hormones and Behavior, confirme le phénomène d’une autre manière en montrant, par des tests, que les contraceptifs hormonaux affectent bel et bien le traitement émotionnel et la mémoire. Un certain nombre d’« images positives, négatives et neutres » ont été montrées à deux groupes de femmes. En plus de leur faire subir un test de mémoire, on leur a fait appliquer diverses stratégies de régulation émotionnelle, notamment la distanciation et l’immersion, pour voir si on pouvait observer une différence de traitement du cerveau.
Le résultat est sans appel : « Les femmes sous contraceptifs hormonaux ont montré des réactions émotionnelles plus fortes que les femmes ayant des cycles naturels. » D’autre part, elles ont marqué une nette propension à oublier les détails des événements négatifs, alors qu’à l’inverse leur mémorisation des stimuli positifs était améliorée.
Des émotions amplifiées
De la même façon que leurs collègues, les chercheurs ont immédiatement prétendu que cette perte particulière de mémoire pouvait se révéler stimulante, aidant les femmes à oublier des expériences traumatisantes et malheureuses… On pourra leur rappeler le cas de cette jeune Américaine de 18 ans qui avait, en 2021, poignardé violemment, sans raison, une de ses proches amies : un mois auparavant, Cora Vides, qui luttait déjà contre certaines difficultés, avait pris un nouveau médicament contraceptif, connu pour provoquer des « effets secondaires importants ».
On ne peut s’empêcher de penser aussi, comme le fait le média en ligne The Daily Wire, à l’impact que cela peut représenter dans une société où une part importante des femmes utilisent une contraception hormonale. Si aux Etats-Unis, elle concerne « seulement » 22 % des femmes, elle est adoptée par plus de 50 % d’entre elles en France et en Allemagne.
Quel ménage intéressant peut donner une présence accrue de la peur et des émotions, doublée du l’oubli récurrent du caractère négatif des êtres ou des événements… ? Rien n’est jamais anodin pour une société qui prétend se fonder sur le vote libre des personnes. Rien n’est jamais anodin dans une société qui promeut l’amour libre et les relations LGBT, contre les foyers traditionnels stables. A ce stade, la femme peut se révéler à la fois un jouet et un outil.
Mais tout ceci n’a pas effleuré nos scientifiques qui en concluent seulement : « Les contraceptifs hormonaux étant utilisés par des millions de personnes dans le monde, il est essentiel de comprendre leurs effets cognitivo-affectifs. » Il eût été surtout essentiel de les connaître avant ! Mais, à gauche, le souci de l’idéologie a toujours précédé celui de la santé.
« Lisez les avertissements sur la boîte de tout ce que vous prenez » ! Elon Musk
Elon Musk le dit et s’en offusque à juste titre : le consensus scientifique sur les contraceptifs chimiques est donc clair ! Tout comme il est on ne peut plus limpide sur les risques avérés de cancer (une division de l’Organisation mondiale de la Santé les a classifiés cancérogènes de groupe 1 il y a déjà 20 ans) ou encore sur les risques d’accidents vasculaires.
Une étude suédoise, publiée en février dernier, a révélé que l’utilisation actuelle de contraceptifs hormonaux double, voire triple, le risque de crise cardiaque et d’accident vasculaire cérébral. On estime à au moins 300 à 400 jeunes femmes en bonne santé qui décèdent chaque année aux Etats-Unis des suites d’une contraception hormonale. Le site Live Action évoquait, il y a quelques jours, le cas d’une adolescente décédée d’un caillot sanguin après avoir pris, pendant trois jours seulement, des pilules hormonales pour retarder ses règles en prévision d’un rituel religieux hindou…
Et tous ces contraceptifs chimiques se retrouvent bien sûr dans la nature, exposant la faune sauvage. Mais qu’on se rassure surtout, c’est encore bien plus écologique de ne pas faire d’enfant !