Selon deux chercheurs néerlandais, Hessel Voortman et Rob de Vos, le niveau de la mer ne s’est élevé en 2020 que de 1,5 mm, soit beaucoup moins que les 3-4 mm annoncés par les projections, et cette hausse n’est pas liée au « changement de climat ». Voortman a expliqué sa démarche : « C’est fou que cela n’ait jamais été fait. J’ai commencé ma recherche en 2021 par une revue des livres et articles. Qui a fait la comparaison entre les projections et les observations ? Et il n’y en avait pas. » Il a dû s’y coller tout seul, et, en 2023, il publiait une sorte de « bombe » en révélant que, localement, sur la côte très basse des Pays-Bas, l’élévation du niveau de la mer n’accélérait pas : « En pratique, j’avais déjà rencontré le fait que les projections sur le niveau des mers excédaient les observations. » Il a décidé de tester cette intuition à l’échelle mondiale, en étudiant 200 stations marégraphiques différentes disposant d’au moins 60 ans de données. Dans la grande majorité des cas, aucune accélération n’était détectable. Plus, à considérer les courbes, on relève un « creux » en 1993 et un « pic » en 2020 : ces extrêmes pris en compte, on n’observe aucune élévation du niveau de la mer. Parmi les stations étudiées par Voortman, les rares qui ont effectivement indiqué une élévation notable du niveau de la mer, étaient pour la plupart situées à proximité d’autres stations qui, elles, n’ont montré que des changements négligeables, « ce qui rend improbable qu’un phénomène mondial comme le réchauffement climatique dû au CO2 en soit la cause », mais suggère plutôt une cause locale (par exemple un tremblement de terre ou des constructions). En conclusion générale, l’étude affirme que les modèles du GIEC « surestiment considérablement l’élévation locale du niveau de la mer en 2020 ».