Née dans une famille catholique à Séoul, en Corée, vers 1806, elle fit preuve d’une grande piété dès sa plus tendre enfance. Quand elle eut 18 ans, sa mère voulut la marier, ce qu’elle refusa, préférant consacrer sa virginité à Dieu. Elle quitta donc le domicile familial et se mit au service d’une famille catholique comme domestique.
A l’âge de 30 ans, elle retourna chez sa mère et se mit à enseigner aux catéchumènes et à s’occuper des malades. D’une grande charité, elle se réservait les tâches les plus pénibles. Elle baptisa aussi de nombreux enfants de familles païennes.
En 1838, une persécution éclata. Avec sa mère, elle rencontra l’évêque saint Laurent Imbert, qui leur trouva un refuge chez d’autres femmes chrétiennes. Mais en juillet 1839, les persécutions s’étant intensifiées, elles furent arrêtées et emprisonnées.
Madeleine Cho subit de violentes tortures et d’extrêmes privations en prison. Elle refusa toutefois de renier sa foi. Elle mourut en prison des suites des mauvais traitements qu’elle avait subis, vers le 26 septembre 1839. Reconnue martyre, elle fut béatifiée par Pie XI le 6 juin 1925 puis canonisée par Jean-Paul II le 6 mai 1984.