Le Parlement slovaque, sous l’impulsion du Premier ministre Robert Fico, a adopté vendredi dernier un amendement constitutionnel, en germe depuis le mois de janvier. Le chef du gouvernement s’est appuyé sur « les traditions, l’héritage culturel et spirituel de (leurs) ancêtres » pour dresser « un barrage constitutionnel face au progressisme » et restaurer « le bon sens ».
Ainsi, selon l’amendement adopté, « la République slovaque ne reconnaît que deux genres, à savoir masculin et féminin, qui sont déterminés biologiquement ». L’adoption est par ailleurs réservée dans la grande majorité des cas aux seul couples mariés, alors que la Slovaquie reconnaît légalement le mariage comme l’union d’un homme et d’une femme depuis 2014. L’amendement interdit aussi la gestation pour autrui et indique que « le sexe ne peut être modifié que pour des raisons sérieuses, selon des modalités qui seront fixées par la loi ».