Le Chiffre : 11.000

 

C’est le nombre de fonctionnaires supplémentaires que l’Etat risque d’embaucher en 2026 si un amendement LFI adopté en commission des lois passe l’étape du vote en plénière. Alors que Javier Milei a montré avec succès comment sortir de la spirale descendante du déficit, de l’inflation, de la pauvreté, en coupant dans les dépenses de l’Etat et en se débarrassant de dizaines de milliers de fonctionnaires, Sébastien Lecornu a inscrit au budget le recrutement de 7.000 fonctionnaires. Mais ce n’est pas assez pour LFI. La Cour des Comptes estimait voilà trois ans « les réductions d’effectifs dans les préfectures et sous-préfectures à 14 % entre 2010 et 2020, soit environ 4.000 agents » : ce n’était pas grand-chose mais cela allait dans le bon sens. Eh bien, LFI veut retrouver le niveau de 2010, donc embaucher 4.000 agents en 2026, pour un coût de 149 millions d’euros, ce qui fera 11.000 en tout. L’objectif de cette largesse est de lancer « un plan de recrutement massif afin de renforcer l’accueil des usagères et usagers en préfecture et sous-préfecture ». En français, à aider les clandestins à s’installer en France. En effet, ce que LFI veut freiner, c’est la dématérialisation des démarches administratives, qui perturbe les immigrés illégaux. Aussi l’argent nécessaire à embaucher les fonctionnaires d’accueil qui guideront les clandestins dans leurs démarches sera-t-il pris sur le budget de la dématérialisation des démarches. Et c’est ainsi qu’une machine administrative de plus en plus obsolète va pouvoir accueillir toujours plus de clandestins avec l’argent du contribuable.