Dans la nuit du 15 août dernier, sept hommes avaient affirmé avoir été l’objet d’une « chasse à l’homme raciste » après une fête de village à Royère-de-Vassivière, dans la Creuse. Des propos largement repris et amplifiés à l’époque par les journaux et les politiques de gauche.

Près de trois mois plus tard, l’accusation s’effondre. Un communiqué du procureur de Guéret affirme que la justice ne retient pas le caractère raciste, qui n’a pas été prouvé. De plus, seule une victime est reconnue, et son « agresseur » qui l’aurait bousculée et blessée pour une incapacité de travail inférieur à huit jours.

Pour les autres « victimes », « les certificats médicaux n’ont pas permis de confirmer la réalité des coups décrits ». Tout cela sans qu’on entende les excuses de ceux qui avaient dénoncé la « haine raciste », et qui sont d’ailleurs pourtant les premiers à appeler à toutes les « repentances ».