Soros soutient Mamdani : à New York, l’islam arc-en-ciel triomphe

 

Trump menace, les progressistes du monde entier, médias français en tête, exultent : à trente-quatre ans Zoran Mamdani, originaire du sud de l’Inde, socialiste affiché, est le premier fidèle de l’islam, attaché à la cause palestinienne et soupçonné d’islamisme par quelques-uns, à être élu maire de New York. Dans ce bastion du radicalisme démocrate où le drapeau arc-en-ciel des LGBT et l’Etoile de David de la nombreuse communauté comptent, la chose a surpris et en inquiète certains. Or Alexander Soros, fils du ploutocrate George Soros qui lui a remis les clefs de l’Open Society Foundation, navire amiral d’une flotte d’activistes de la révolution arc-en-ciel mondiale, soutient Mamdani et vient de le féliciter chaleureusement pour sa victoire. C’est l’occasion d’analyser encore une fois les rapports de l’islam avec la révolution mondialiste, à quoi il sert dans le processus arc-en-ciel, et de préciser qui est Mamdani.

 

Mamdani, les « imbéciles », et le danger de l’islam à New York

Donald Trump a nommé « imbéciles » les membres de la communauté juive de New York (c’est-à-dire 40 % des 800.000 individus qui la composent) qui ont voté pour Mamdani. Ce n’est pas seulement parce que Mamdani est un socialiste revendiqué, ni un ancien rappeur connu sous le nom de Mr Cardamom, c’est en raison de ses déclarations non seulement favorables à la Palestine, mais très critiques pour Israël. D’autres lui ont emboîté le pas. Le ministre israélien de la Diaspora, Amichaï Chikli, a appelé les juifs à quitter New York après l’élection de son nouveau maire. Sur X, il a affirmé que « la ville qui fut autrefois un symbole de liberté » avait remis ses clés à « un soutien du Hamas ». A New York, Jonathan Greenblatt, directeur général de l’Anti-Defamation League a publié un communiqué dénonçant « le long et inquiétant passé du maire élu Mamdani sur des questions qui préoccupent profondément la communauté juive ». La sénatrice démocrate Kirsten Gillibrand a affirmé qu’elle ne pouvait pas le soutenir en raison de ses « références au djihad mondial ». L’ex-maire républicain Rudolph Giuliani l’a décrit comme un « croisement d’extrémiste islamique et de communiste », il a suggéré en conséquence de le faire arrêter. Représentante républicaine de New York, Elise Stefanik le traite de « suppôt du terrorisme ».

 

Mamdani fils d’Obama et de la bobocratie arc-en-ciel

En fait, cette campagne se trompe de cible. Zohran Mamdani est un enfant de la bobocratie socialiste américaine et mondialiste, bien plus proche de Barack Obama que de Daech, du Hamas ou des ayatollahs iraniens. Son CV le dit. Sans doute ses deux parents sont-ils originaires du sud de l’Inde, mais sa mère est la cinéaste Mira Nair, Caméra d’or à Cannes en 1988 pour Salaam Bombay, et son père est professeur à l’Université Columbia où il enseigne les sciences politiques, dénonçant notamment, c’est le titre d’un de ses livres, l’héritage du colonialisme. Il fut chancelier de l’université internationale de Kampala, en Ouganda. Le petit Zohran y est né et a reçu pour deuxième prénom Kwame, en hommage à Kwame Nkrumah, idole des tiers-mondiste et propagateur du panafricanisme anti-occidental. Son programme, et ses premières déclarations d’élu, manifestent cette mentalité socialiste, décoloniale, communautaire, anti-occidentale, révolutionnaire, bref, arc-en-ciel.

 

Mamdani annonce une rupture anti-occidentale à New York

En prenant le pouvoir à l’indépendance de l’Inde en 1947, Nehru, premier dirigeant indien après la décolonisation, déclarait : « Il arrive rarement dans l’histoire qu’un moment survienne où nous passons de l’ancien au nouveau, où une ère s’achève et où l’âme d’une nation longtemps étouffée trouve sa voix. Ce soir, nous sommes passés de l’ancien au nouveau. » A peine élu, Zohran Mamdani l’a solennellement cité. Il voit donc son élection comme une rupture totale d’avec New York et l’Amérique « d’avant », mondes marqués par les Blancs, les chrétiens, les juifs. Lui se veut l’élu d’une ville monde : « New York restera une ville d’immigrants, une ville construite par des immigrants, propulsée par des immigrants et, à partir de ce soir, dirigée par un immigrant. » Les sondages sortis d’urne montrent d’ailleurs que si les habitants de New York récemment arrivés ont massivement voté pour lui, les New Yorkais « de souche » ont voté pour son adversaire indépendant.

 

Mamdani, international-socialiste arc-en-ciel

Mamdani se définit explicitement comme non Blanc et non judéo-chrétien, et il « ne demande pas pardon ». Il soutient en toute occasion les migrants, les LGBT et singulièrement le droit des personnes transgenres. Il milite contre les combustibles fossiles et veux rénover cinq cents écoles de New York pour en faire des « Green Schools ». Il revendique aussi son « socialisme », dans une sorte de démagogie arc-en-ciel qui promet à ses électeurs des lendemains uniformément radieux et socialistes : c’est le barbu qui rase gratis. Il promet des gardes d’enfant gratuites, des soins gratuits, des logements gratuits, des transports gratuits, des supermarchés à prix coûtant, une université publique abordable, un salaire minimum à 30 dollars de l’heure, etc… Comment ? Comme LFI, en faisant payer les riches, avec un impôt spécial sur les revenus les plus hauts et une hausse de l’impôt sur les sociétés. Les politiciens français, incapables de rétablir les finances par une politique courageuse après la Grande guerre, répétaient à l’envi : « L’Allemagne paiera. » Le mantra de Mamdani, c’est : le capitalisme paiera.

 

Comment l’immigration soutient la révolution arc-en-ciel

En somme le nouveau maire de New York est un modèle de socialisme arc-en-ciel. Mais on objecte que Zohran Mamdani est aussi le fidèle d’un islam particulier, dit chiite duodécimain, qui attend le retour du douzième imam en « Mahdi attendu ». Et une enquête de Fox montre que des réseaux musulmans ont contribué par un financement important à son ascension inattendue. C’est vrai. Mais l’action de ces réseaux, déjà mobilisés par Kamalia Harris lors de la dernière élection présidentielle, montre surtout la radicalisation du parti démocrate et le choix qu’il a fait, comme le laboratoire d’idée socialiste Terra Nova en France, et La France Insoumise, de chercher ses soutiens, à défaut d’un prolétariat de souche qui le fuit, chez les « autres », migrants ou minorités instrumentalisées. En somme Mamdani joue la créolisation de New York comme Barack Obama avait exploité celle des Etats-Unis.

 

Le soutien logique de Soros à Mamdani l’arc-en-ciel

Quant à l’islam, il faut rappeler une nouvelle fois sa place dans le processus arc-en-ciel. Il y tient au moins trois rôles. Le premier est celui de voiture-balai. Dans un Occident largement déchristianisé (même aux Etats-Unis), il contribue à affaiblir et remplacer la religion du Christ. En France, c’est flagrant. Le deuxième rôle de l’islam est celui de repoussoir. Sous les traits de barbu extrémiste, terroriste, antisémite, il incarne ce qu’il ne faut pas faire ni être, c’est le visage de l’intégrisme par lequel on dissuade les catholiques de revenir à une foi vive en même temps qu’on promeut la « laïcité humaniste », c’est à dire l’idéologie maçonnique. Et le troisième rôle de l’islam, l’islam d’un Ben Salman en Arabie saoudite ou celui de Mamdani, est celui d’incarner une identité compatible avec les valeurs maçonnes, une « religion de paix et d’amour ». Ainsi Islam et Fanatisme écologiste deviennent-ils compatibles, islam et folie LGBT se découvrent-ils un avenir en commun. Alex Soros l’a parfaitement compris. C’est pourquoi il a financé Mamdani (37 millions de dollars). En le félicitant, c’est des progrès de la société ouverte qu’il se félicitait. Cette élection n’est pas la rupture qu’on dit, mais une étape logique dans le processus arc-en-ciel.

 

Pauline Mille