Un agent d’immigration dévoile la folie suicidaire du système d’asile britannique

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On s’affolait déjà des chiffres, mais il semble qu’on puisse encore faire pire. Une assistante sociale a été interviewée, sous anonymat, dans The Telegraph : elle raconte les dessous du système d’asile britannique et son témoignage est une démonstration implacable. Non seulement il n’y a aucune volonté de réduire, de quelque façon que ce soit, la présence de migrants sur le sol anglais, mais le gouvernement préfère l’accentuer en classant les demandes d’asile pour donner l’illusion d’une baisse de chiffres…

Et si ces personnes sont des violeurs, des récidivistes ? La soumission aux diktats de la Cour européenne des droits de l’homme prime. On s’abstiendra de durcir les frontières, de protéger les populations, plutôt que de les violer. D’autres subiront ce sort… mais l’enjeu n’est pas considéré comme majeur. Quel politique peut encore user du déni quand de tels aveux sont prononcés ? L’immigration ou plutôt le Grand Remplacement est un outil acté de la remodélisation de la chrétienne Europe.

 

« Un jour, je verrai un homme à qui j’ai accordé l’asile qui aura violé ou assassiné une jeune fille »

Nicky (dont le nom a été modifié) fait le tour de ce qu’elle nomme ce « manège infernal ». « Tu vas être choquée », dit-elle à la journaliste du Telegraph. Elle aurait aimé parler de ces femmes africaines victimes de MGF (mutilations génitales féminines) ou de ces filles de l’Est, jouets des trafics sexuels, auxquelles il faut apporter de l’aide. Mais y a-t-il encore de la place pour celles-là ?

Ses « clients » comme on leur demande de les appeler maintenant, sont principalement des hommes, originaires d’Afrique et d’Asie qui débarquent sur la côte sud de l’Angleterre, souvent sans papiers. Et « la plupart des personnes que j’évalue mentent », affirme-t-elle. Parce qu’elles profitent du système d’asile bien rodé qui veut que plusieurs demandes puissent se succéder, avec des motifs différents. Un Iranien passera ainsi, par exemple, d’une position anti-régime à une conversion (affichée) au christianisme, puis à une déclaration d’homosexualité. A chaque fois, le dossier est relancé et présenté comme une nouvelle requête, avec le temps alloué pour fournir des preuves.

Non seulement cela peut durer longtemps, « sept à dix ans de vie au Royaume-Uni », précise la dénommée Nicky (le temps de faire des enfants qui puissent justifier un regroupement familial), mais si la demande est finalement rejetée, ces gens-là disparaissent comme par enchantement, en allant travailler dans un salon de manucure ou une station de lavage auto… On parle alors de « retrait implicite ». Ce qui arrange bien le gouvernement puisque ces dossiers sont alors dits « classés », c’est-à-dire que ces personnes ne sont plus comptabilisées dans le nombre de demandeurs d’asile, alors même qu’elles sont toujours sur le territoire britannique.

Nicky parle de « centaines de milliers » de cas, rien qu’en se basant sur le nombre de nouvelles demandes…

 

Le système d’asile britannique est une forfaiture

Mais les choses peuvent aussi aller très vite si les migrants cochent les bonnes cases. Si dans le premier entretien de sélection en ligne (sic), les personnes déclarent venir d’Afghanistan, d’Erythrée, du Koweït ou du Soudan, elles ne seront pas renvoyées quoi qu’il arrive (décision du gouvernement). Sachant cela, on perd facilement sa mémoire, en plus de ses papiers… Pourquoi l’Erythrée ? Parce que la conscription militaire est obligatoire et que cela est considéré comme une violation des droits humains. « La plupart des Africains prétendent maintenant être Erythréens ! », explique Nicky. Et pour vérifier, on ira seulement leur demander la couleur du drapeau ou le nom de la capitale…

Quant au fait qu’ils puissent être des individus dangereux, cela ne change rien au processus. Les demandes d’asile de personnes accusées de crimes sont approuvées à condition que l’infraction pour laquelle elles sont poursuivies n’encourt pas une peine de prison de 12 mois ou plus. La seule fois où « Nicky » a tenté de faire obstruction au dossier d’un récidiviste exhibitionniste friand des aires de jeux pour enfants, elle s’est fait sanctionner.

Pourtant la menace est évidente : au cours des six premiers mois de cette année, 339 affaires judiciaires – dont des agressions sexuelles et des violences – impliquaient un suspect étranger hébergé dans un hôtel pour demandeurs d’asile. « Je ne suis pas raciste, dit Nicky, je suis réaliste. Peu importe la couleur de peau, c’est leur culture qui compte. » Celle de pays non chrétiens où la dignité des femmes est bafouée par principe. Mais pourquoi s’embarrasseraient-ils de venir sur site ? Les portes sont ouvertes – et largement. Y compris aux terroristes.

 

La frénésie galopante de l’immigration – et de son accueil

Le plus atterrant est sans doute la politique mise en œuvre par le gouvernement pour donner le change face à ses électeurs. Depuis décembre 2022, il clame qu’il va résorber l’arriéré des dossiers de demandes d’asile qui coûtent aux contribuables une fortune (un million de livres par jour, écrivions-nous déjà en 2017). Pour cela, 19 unités de décision réparties à travers le Royaume-Uni, employant plus de 6.500 personnes, ont été mises en place. La formation a été réduite de 6 mois à quelques semaines et l’objectif s’est réduit à un quota.

Il faut traiter les dossiers : 6 décisions par semaine et 6 entretiens. Et comme il faut, selon Nicky, une demi-journée pour accorder l’asile et plusieurs jours pour le refuser si on veut être sérieux, le calcul est vite fait. D’ailleurs, « les techniciens chargés des contrôles aléatoires constatent une augmentation des demandes d’asile le vendredi, car tout le monde panique pour atteindre les statistiques de la semaine », ajoute-t-elle. Et cela ne fera qu’empirer : Yvette Cooper, ministre de l’Intérieur veut aussi imposer un délai rétréci aux tribunaux pour traiter les dossiers.

« N’oubliez pas, ajoute Nicky, que nous parlons uniquement des demandes d’asile datant de plus de douze mois, et non des plus récentes, de l’année dernière, ni de celles des migrants qui arrivent sans cesse par petites embarcations. » La farce est immense. Et même quand Keir Starmer se vante d’avoir expulsé 26.000 migrants depuis son élection, c’est encore de la flûte : il s’agissait principalement de ressortissants de l’Albanie avec laquelle le gouvernement a un accord de retour, note Nicky.

Quand on songe que le Royaume-Uni a enregistré, l’année dernière, la plus forte augmentation des demandes d’asile en Europe, soit plus de 100.000, on a envie de leur souhaiter bonne chance (et pas aux migrants).

 

Clémentine Jallais