Charly, 9 ans, a assigné en justice l’Etat français pour non-assistance à personne en danger, en raison de sa prise en charge à l’ASE, l’aide sociale à l’enfance. Il dénonce au micro de franceinfo des violences et des agressions : des « grosses violences », des « vis dans les fesses », presque « de la torture ».
Les dysfonctionnements de l’ASE sont dénoncés depuis longtemps. Ainsi, dans une question au gouvernement d’avril dernier, Marine Hamelet, député RN, notait : « Des enfants confiés à l’aide sociale à l’enfance font parfois l’objet de mauvais traitements, dont les conséquences sur leur construction personnelle sont irréversibles. Certains foyers sont de véritables filières de prostitution. Trop souvent aussi, les enfants confiés à des familles d’accueil ou à des foyers font l’objet de sévices sexuels. »
La protection de l’enfance est un élément essentiel dont le gouvernement devrait s’emparer, et surtout traduire ses belles paroles en actes.











