A l’occasion de son discours d’ouverture de l’Assemblée plénière de la Conférence épiscopale espagnole le 17 novembre, Mgr Luis Javier Argüello Garcia, archevêque de Valladolid et président de la Conférence, a déploré que « la société occidentale (ait) complètement occulté la question de l’avortement ».
Il a dénoncé l’inversion qui catalogue comme fasciste « quiconque déclare publiquement que l’avortement est objectivement immoral parce qu’il met fin à la vie d’un être humain ». Et il a ajouté que « le fait qu’un fœtus ou un embryon soit un être humain est un simple fait biologique ».
Mgr Argüello a ajouté : « La tragédie des 73 millions d’avortements pratiqués chaque année dans le monde, dont 100.000 en Espagne, est devenue la norme. Nous avons atteint un point d’irrationalité extrême en matière de bioéthique, qui est au service de la biopolitique. »
Il a par ailleurs souligné qu’« une perspective catholique ne saurait se contenter d’affirmer la protection de la vie prénatale et de lutter contre l’avortement » : « Elle doit prendre en compte la mère, le père, ainsi que les circonstances environnementales, sociales et économiques qui accompagnent la grossesse, la naissance et les premières années de la vie. (…) La solution à une situation si souvent difficile à supporter seule ne devrait pas être l’interruption de grossesse. Je réaffirme l’engagement de l’Eglise et de nombreuses personnes raisonnables et de bonne volonté à apporter leur soutien dans cette situation. »











