« De l’euthanasie à très grande échelle » : comment on a « soigné » les vieux pendant le covid

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Des médicaments palliatifs normalement réservés aux personnes en fin de vie, le midazolam et la morphine, ont été largement administrés aux patients atteints de covid-19 dans les établissements de soins de longue durée et autres structures au Royaume-Uni en 2020. Selon le commentateur médical John Campbell, Ph.D., cette pratique a causé un grand nombre de décès évitables et a considérablement gonflé le taux de mortalité déclaré du virus.

Comme le Rivotril prescrit en France aux personnes âgées infectées faisant l’objet d’un refus d’hospitalisation, ces médicaments distribués en fin de vie peuvent avoir pour effet d’affaiblir la respiration : utilisés ensemble et à répétition ils font baisser l’oxygénation en inhibant la respiration avec pour effet, la mort. Selon le Dr Campbell, on les a prescrits à des personnes ayant contracté le covid-19 mais qui n’étaient pas du tout en fin de vie et en détresse respiratoire.

Il cite notamment une étude publiée en 2024 qui établit des « corrélations précises » entre la livraison de midalozam à l’équivalent des EHPAD au Royaume-Uni et le nombre de morts enregistrées un mois plus tard.

Ce fut essentiellement une campagne d’« euthanasie à très grande échelle », mais elle a permis d’afficher un taux de mortalité de 24 % pour le covid alors que les estimations plus récentes la fixent plutôt à 0,18 %.