Royaume-Uni : un député affirme que les vaccins contre le covid-19 sont la cause principale actuelle de surmortalité

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Les langues se délient toujours plus. Un député britannique a fait valoir, en plein Parlement, que les vaccins expérimentaux contre le covid-19 sont la principale cause de surmortalité dans le monde depuis 2021. Mais la salle était quasi vide… Si ce genre de conclusions arrivent enfin dans les hémicycles, car la vérité finit toujours par sortir, les oreilles pour les écouter sont encore bien peu nombreuses. Les faits ont beau être étayés, les études sérieuses, l’opposition idéologique demeure – jusqu’à quand ?

 

« Une période de mortalité inattendue, et personne ne veut en parler »

C’est un fait : il y a eu plus de surmortalité au Royaume-Uni en 2022, que durant la quasi-totalité des sept dernières décennies, selon une analyse du Times. Pourtant, seuls quelques députés se sont présentés, ce 20 octobre, compte tenu du sujet controversé, bien qu’une foule se soit rassemblée dans la tribune publique pour écouter le député Andrew Bridgen.

Neuf mois qu’il réclamait ce débat sur la crise actuelle de la surmortalité, vingt fois un refus lui a été opposé.

« De nombreux pays sont actuellement aux prises avec une période de mortalité inattendue, et personne ne veut en parler », a déclaré cet ancien membre du Parti conservateur. « Nous avons connu plus de décès excédentaires depuis le 21 juillet que pendant toute l’année 2020. Contrairement à la pandémie, cependant, ces décès ne concernent pas de manière disproportionnée les personnes âgées. En d’autres termes, les décès excédentaires frappent des personnes dans la fleur de l’âge. Mais personne ne semble s’en soucier. »

« La plupart des chiffres importants ont été gardés cachés. D’autres données ont été curieusement présentées de manière déformée, et les personnes concernées cherchant à mettre en évidence des résultats importants et à poser des questions se sont retrouvées inexplicablement attaquées. »

 

La surmortalité après vaccination au Royaume-Uni

Ce taux de mortalité étonnamment élevé dans tous les groupes d’âge peut être remarqué et quantifié depuis le déploiement des vaccins contre le covid-19. « Il y a eu une augmentation nette et progressive de la mortalité suite au déploiement du vaccin. Il y a eu un répit à l’hiver 2021/22 car il y a eu moins de décès respiratoires que prévu, mais autrement, l’excédent s’est maintenu sans cesse à ce niveau élevé. »

Les seules données des ambulances indiquent un hiatus : les appels d’urgences quotidiens sont passés de 2.000 à 2.500 et sont restés à ce niveau. Les demandes d’indemnités d’indépendance personnelle pour les personnes qui ont développé un handicap et ne peuvent plus travailler ont explosé avec le déploiement du vaccin, et ont continué d’augmenter depuis.

Quant à l’augmentation alarmante des maladies cardiaques, elle a été attestée non seulement en Grande-Bretagne mais dans plusieurs pays : la mortalité après vaccination la plus élevée était observée dans les régions les plus fortement vaccinées. « Depuis 2022, il y a eu un excès de 11 % de décès par cardiopathie ischémique et un excès de 16 % de décès par insuffisance cardiaque », a souligné Bridgen.

Personne, évidemment, pour vérifier dans tous ces cas le statut vaccinal des patients… Chez les scientifiques, comme chez les médias, c’est toujours la grande omerta.

 

Les vaccins contre le covid-19 ? Des « agents toxiques mortels »

Et l’idée selon laquelle les vaccins anti-covid auraient permis d’éviter des millions de décès est « basée sur une modélisation réalisée sur la base d’hypothèses erronées ». Non seulement les vaccins covid-19 ne sont pas « sûrs et efficaces », mais « ils sont une folie », a asséné le débuté britannique.

Le phénomène se vérifie, effectivement, au niveau mondial et les études ne manquent pas. Le Dr John Campbell a travaillé, en mai, sur le rapport officiel de Statistique Canada qui rapporte une augmentation de 27 % de décès excédentaires chez les citoyens de moins de 44 ans en 2022. Une augmentation qui n’aurait pas été surprenante en 2020 et 2021, années de pic de l’épidémie, mais la plupart des décès sont survenus en octobre et novembre 2022. Statistique Canada le reconnaît mais évoque seulement, comme hypothèses d’analyse, le variant omicron et des surdoses de drogues…

Plus récemment, en septembre, des chercheurs du groupe canadien Correlation Research in the Public Interest ont découvert que 17 pays analysés, représentant 10,3 % de la population mondiale, n’avaient enregistré aucune augmentation détectable de la mortalité toutes causes confondues après que l’Organisation mondiale de la santé a déclaré une pandémie mondiale le 11 mars 2020 : elle survient, en revanche, après le déploiement vaccinal. Selon eux, le risque de toxicité mortelle par injection augmentait de manière significative avec l’âge, mais atteignait en moyenne 1 décès pour 800 injections, tous âges et tous pays confondus.

« Cela correspondrait à un événement iatrogène de masse qui aurait tué 17 millions de personnes, soit 0,213 % de la population mondiale, et n’aurait empêché aucun décès de manière mesurable. »

D’un côté, on a minimisé à l’extrême, voire occulté les effets « secondaires » des vaccins, et de l’autre, on a maximisé les effets mortels du Covid, en liant de manière abusée et erronée des décès à ce dernier. Le résultat ressemble à une immense arnaque.

De la manipulation des chiffres…

 

Clémentine Jallais