« La France prie » : à l’heure du vote, un appel à utiliser l’arme de la prière publique


Un nouvel appel aux prières publiques vient d’être lancé par Louis-Pierre Laroche, au nom de « La France prie » alors que les élections législatives approchent : d’ici au 7 juillet, et sans doute aussi dans les jours qui suivront, il est urgent de sortir dans les rues avec nos chapelets. Dans un communiqué filmé (voir la vidéo ci-dessus), il appelle à un sursaut d’invocations à Notre Dame. L’arme de la prière est plus forte que celle du vote ! Ecoutez-le ; lisez notre commentaire ; et partagez, partagez, partagez !

Nous voici en effet confrontés à une échéance électorale qui alarme : la France, profondément divisée, menacée de troubles sociaux voire d’émeutes, abîmée par des crises à répétition mais surtout défigurée par son rejet flamboyant de la moralité la plus ordinaire, encourt des risques quelle que soit son issue. Aurons-nous un gouvernement d’extrême gauche, qui jouera sur la haine de classe pour détruire le tissu social ? Un gouvernement dit « d’extrême droite », avec aux commandes un mouvement qui n’a pas craint depuis plusieurs années de faire campagne à gauche et de se « dédiaboliser » en se rapprochant – par exemple – de la promotion infernale de l’avortement ? Aurons-nous un nouvel épisode de la saga des gouvernements macroniens, bel et bien extrêmes, eux, dans la promotion de la culture de mort et de la destruction de la souveraineté française ?

 

La France qui vote doit être soutenue par celle qui prie

Dimanche prochain comme le 7 juillet, le vote sera une arme qui pourra contribuer à éviter le pire, mais s’il est vrai que chaque voix comptera, chacune ne représentera qu’un tout petit millionième de pouvoir… Les Français, enfants de la fille aînée de l’Eglise, ont d’autres armes en main. L’arme de la prière, du chapelet. « Mais priez, mes enfants, mon Fils se laisse toucher », disait la Vierge à Pontmain, alors que Paris est assiégé et que non loin de là, les Prussiens arrivaient aux portes de Laval. Dès le lendemain de l’apparition, les envahisseurs cessèrent leurs assauts et battirent en retraite trois jours plus tard, sans raison… Quelques jours encore et la Prusse signait l’armistice du 28 janvier 1871.

La France est désormais sous les assauts d’un autre ennemi plus sombre et plus puissant : sur le plan politique, elle est sous l’emprise d’un pouvoir qui se définit fondamentalement par l’inversion, par la promotion du mal : la laïcité qui nie les devoirs envers Dieu, l’idolâtrie de la terre et de la nature auxquelles il faut tout sacrifier, le blasphème présenté comme constitutif de la liberté républicaine, le travail du dimanche au-delà des exceptions raisonnables ; la destruction de la filiation et de l’amour de la patrie… Mais encore le meurtre légal et subventionné des enfants à naître (et si Macron n’avait pas dissous l’Assemblée, l’euthanasie) ; la promotion de la promiscuité et la dénaturation tous azimuts du mariage… Et aussi le vol politiquement organisé par les impôts confiscatoire sous prétexte d’une redistribution des richesses qui appauvrit finalement chacun ; la promotion de toutes les convoitises, enfin, et du mensonge qui est la marque du démon jusque dans les médias où la voix de la foi est ridiculisée et où le mal est appelé bien.

C’est le Décalogue qui est rejeté, systématiquement. La situation n’est pas plus encourageante qu’à Sodome ou Gomorrhe : l’incitation à la désobéissance aux lois de Dieu sévit jusque dans les écoles primaires. Non seulement on glorifie le mal, on scandalise les tout-petits

 

La prière publique au secours de la France qui vote

La colère divine s’abattant sur les villes en révolte contre Yahweh était aussi une leçon pour l’avenir. Comment espérer pour cette France largement apostate ? Qu’attendre de bon pour elle ? N’y aurait-il pas « cinquante justes », ou « vingt », ou « dix », pour lui épargner un juste châtiment, comme Dieu s’y était engagé dans le récit de la Genèse ? Qui peuvent être ces justes aujourd’hui ? Que faire pour être des leurs ?

La réponse est assurément : faire la volonté de Dieu, être des saints, le supplier pour faire pleuvoir les grâces – y compris de conversion – dont la France a besoin. Ce n’est pas Dieu qui ne veut pas qu’il y ait dix, vingt ou cinquante justes… Ce sont les hommes qui ne répondent pas, pas suffisamment, à sa volonté pour notre bien.

Les grâces, Dieu les donnera dans son amour infini, mais il faut les demander pour les obtenir. Il nous est demandé d’agir, et Notre Dame a enseigné comment le faire pour obtenir la paix et la conversion, en écho à la parole du Christ : « Cherchez d’abord le royaume de Dieu, et tout cela vous sera donné par surcroît. » « Pénitence, pénitence, pénitence, priez pour les pécheurs », disait la Vierge Marie à Lourdes. « Priez le chapelet tous les jours, pour obtenir la paix… », répétait-elle à Fatima.

 

L’arme du vote est minuscule – mais l’arme de la prière publique interpelle celle qui est comme une armée rangée en bataille !

L’arme du vote, minuscule, chacun l’utilisera en conscience. L’arme de la prière, chaque catholique l’a à portée de mains, de bouche, de cœur et d’âme, pour puiser dans les mérites infinis de Notre Seigneur par l’intercession de sa Mère bien-aimée.

On se souvient des ténèbres qui nous entouraient en France et en Europe au moment de la crise du covid, et du mouvement de prière publique hebdomadaire du chapelet lancé par Louis-Pierre Laroche, avec « La France prie » en particulier. Il nous confiait l’an dernier comment les choses s’étaient inexplicablement apaisées dans son pays de résidence, l’Autriche, alors que les chapelets publics se multipliaient. Il est temps de demander de nouveaux miracles, pour la plus grande gloire de Dieu !

Faisons passer le message. Et sortons dans les rues de nos villes et villages, devant les oratoires qui constellent le sol de France. Il n’est jamais trop tard pour se tourner vers Marie.

 

Jeanne Smits