Né le 20 novembre 1848 à Moncalieri, près de Turin en Italie, aîné de 10 enfants, il se montra dès son enfance d’une grande charité, étudia chez les Barnabites et entra au séminaire le 8 septembre 1864. Ordonné prêtre le 3 juin 1871, il servit comme enseignant à Turin. En 1873, il fut nommé directeur spirituel des séminaristes de Chieri, et par la suite de ceux de Turin.
Pendant ces années, il se lia notamment d’amitié avec saint Jean Bosco. En février 1877, il obtint un doctorat en théologie et en 1882, après avoir été chanoine de l’église Santa Maria della Scalla de Chieri, il fut nommé curé de Pancalieri. Il s’attacha alors à dispenser le catéchisme à ses paroissiens et à visiter les prisonniers ; il rédigea par ailleurs de nombreux ouvrages spirituels.
En 1884, alors qu’une épidémie de choléra frappait la région, il se dévoua auprès des malades, fondant aussi un hospice pour les recueillir. La même année, il fonda les Pauvres Filles de Saint Cajetan, vouées à aider les malades et les infirmes chroniques, les personnes abandonnées, les enfants, les personnes âgées…
En 1911, Jean-Marie Boccardo fut atteint d’une attaque cérébrale qui le contraignit à démissionner de toutes ses fonctions. Il mourut à Pancalieri le 30 décembre 1913 et fut béatifié par Jean-Paul II le 24 mai 1998 :
« Il se déclara toujours fils dévoué de la Vierge Marie et se tourna vers elle avec une confiance inébranlable. A quiconque lui demandait : “Est-il très difficile d’accéder au paradis ?”, il répondait : “Soyez dévoués à Marie, qui en est la Porte, et vous y entrerez.” Son exemple demeure vivace dans la mémoire de ceux qui, dès ce jour, peuvent l’invoquer comme leur intercesseur auprès des cieux. »











