Le pape François demande pardon pour les actes pédophiles dans l’Eglise et leur fait la chasse. Avec un Jésuite, on ne sait pas toujours qui va être embrouillé. Pourtant, là, l’ambiguïté paraît claire : ce sont les abus des mauvais prêtres homosexuels sur les adolescents qui sont fermement condamnés.

Le Pape François utilise avec art des termes généraux pour désigner des cibles précises.
Les dirigeants qui ont omis de dénoncer et de sévir sont connus, dans l’espace et dans le temps : ce sont majoritairement les prélats d’Amérique du nord entre les années soixante-dix et aujourd’hui.
C’est d’ailleurs de là que sont parties les premières attaques contre Rome.
 

Pape François : qui sont les « pédophiles » dans « l’Eglise ? »

Quant à la part du clergé qui s’est livré à des « abus exécrables sur des mineurs », le rapport du John Jay Institute l’a établi dans une analyse statistique exhaustive et précise, il s’agit à quatre-vingt pour cent de prêtres homosexuels qui ont perverti des jeunes adolescents.
 
Le cardinal Tarcisio Bertone, secrétaire d’Etat de Benoît XVI, l’avait clairement exprimé, trop peut-être, et soulevé pour cela une bronca chez les politiques et dans les médias qui en profitèrent pour lancer la chasse à une supposée homophobie.
Le Pape François, maître du langage diplomatique, retourne le piège où les ennemis de l’Eglise ont voulu la faire tomber, et va faire le ménage dans la part du clergé saisie de tentations homosexuelles.